jeudi 19 avril 2007

quelques photos

Texas...quelques photos(cliquez sur la photo pour agrandir)

Jauge (en pieds) pour mesurer la hauteur de l'eau sur la route!!!Exceptionnel...non, il y en a partout...Les bottes ne sont pas toute faites pour marcher!!! parfois elles décorent ou se décolorent au soleil...la rivière déborde, un Texan nous permet de traverser; cherchez les bornes du pont??? ( photo prise de la boîte de sa camionnette...Merci, encore!




mercredi 18 avril 2007

Louisiane...quelques photos!(cliquez sur la photo pour agrandir)

1er puit de pétrole...cimetière typique...une rizière parmi d'autres nombreuses...le bayou pas toujours propre...souvenance acadienne: des noms évocateurs





samedi 14 avril 2007

Arrivee a St-Augustines Floride


Devant la rade

Cliquez sur la photo pour agrandir.

dimanche 8 avril 2007

Paques...et...reussite

Jupiter,Floride
Dimanche de Pâques...comme par hasard...nous voici de retour...
N'est-ce pas le moment ideal pour vous annoncer qu'hier soir à 19h28, heure de St-Augustines, nous prenions la photo d'usage, debout, près de l'ancienne forteresse de cette ville, point d'arrivée, de notre odyssée. Face à la rade, aux palmiers frissonnants, sous l'oeil amusé de touristes emmitoufflés et des canons inamovibles de la vieille cité, nous posions, dans nos minces gilets de jersey, grelottants et quelque peu transis, (il ne fait pas chaud). Le coeur en fête, débordants encore d'enthousiasme et d'énergie, fiers et contents d'avoir RÉUSSI... OUI...RÉUSSI.
Fallait voir nos mines réjouies, nos peines et nos misères disparues de même que dans l'enthousiasme de l'arrivee, la bouteille de champagne que Denis avait deniche dans " une binerie de liquor store" quelque part sur la route, ce matin, restée pantoise loin du lieu de célébration.

Je ne sais si ce sont les anges de Paques ou la velocite reconnue des lapins!!!de Paques qui nous ont fait pousser des ailes!Toujours est-il que lors des deux derniers jours, nos performances cyclistes ont atteint leur apogée. Samedi matin, sous un froid de canard et dimanche matin sous un froid de malard, le bout du nez gelé, les mains enrubannées de nos gants de ski,les coupe-vent de rigueur(de l'hiver)enfilés par-dessus nos molletons de laine polaire nous enfourchions nos pauvres becanes, carbone gelé, huile épaisse de la chaine, pour ces ultimes étapes.
C'est donc pres de 500kms que nous avons parcourus en deux jours, fendant l'air glacial du nord de la Floride qui ressemblait davantage à celui de la patrie de Gilles Vigneault, poussés par l'adrenaline et... manifestement par un vent favorable de demi-dos pour ne pas dire de... derriere ( ici cette expression est à prendre dans son sens le plus positif). Une malencontreuse crevaison, la 19e du voyage, obtenue non sans remords par Denis, allait ralentir de quelques minutes, cette folle equipée. Nous couchions a Tallahasse, la capitale, en ce vendredi saint. Samedi matin, le meme froid siberien perdurait; mais notre courage devenu au fil des jours precedents plus que legendaire ( a faire lire a nos petits enfants ), aidé encore une fois par ce satanee Eole qui soufflait, ma foi, encore de derriere ( merci dieu du vent), allait nous permettre d'atteindre des pointes de 35 a 45 km/h, plusieurs fois durant le reste du trajet pour rallier enfin St-Augustines.

Ce matin: (dimanche de Paques) bien a l'abri des éléments chez Denis a Jupiter,nous vous souhaitons a toutes et a tous: JOYEUSES PAQUES.

Les quatre " moustiquaires" comme nous a si gentiment baptisés un de nos fidèles lecteurs ne sont pas peu fiers de leur exploit. Petit projet deviendra grand a condition d'y croire et d'y mettre l'énergie necessaire. D'ici quelques heures, en rafale, quelques photos apparaîtront sur le blog.

Salut a toutes et a tous...de la part de

Jean-Marc: responsable de la comptabilité et souvent de la compatibilité des caractères, qui a eu plus de difficultés a additionner ses propres crevaisons que de tenir les livres.

Marcel: deja expert dans toutes réparations de velo,qui a ajouté beaucoup d'experience a sa déjà tres longue expérience, et dont la minutie à traiter convenablement nos velos et leurs "bobos" n'a eu d'égal que sa minutie et sa précision à être toujours à la seconde près ou "prêt" aux divers relais.

Denis: responsable dénicheur de trouver les meilleurs prix pour nos couchers et dont les performances s'avéraient toujours plus efficaces et les pourparlers toujours longs, longs,très longs mais sûrement nécessaires, parfois ardus, disait-il, quand il s'agissait de négocier avec une préposée; les mêmes pourparlers réduits a leur plus simple expression devant un préposé. Face a un préposé, il faisait même jouer jusqu'à son statut de "senior" pour obtenir des rabais. Face à une préposée: JAMAIS! plutôt sa carte TRIPLE AAA, d'autres arguments, beaucoup de "JASETTE" et de sourires! Il vous divulguera lui-même tous ses atouts.

Claude: responsable de tenir les cartes et de trouver des raccourcis mais qui a perdu le nord, parfois la tête à quelques reprises et qui s'en excuse de même qu'il s'excuse auprès de ses compagnons de ne pas toujours avoir rendu avec exactitude sur le blog les impressions et émotions du voyage.


A bientôt,donc pour la conclusion et les photos.
Un dernier merci a Denis qui a si bien négocié le prix de nos chambres qu'il nous héberge chez lui.

vendredi 6 avril 2007

Pour se degeler

Crestview Floride: il fait 41F, pas chaud pour les sandales...excellent pour la concentration du cycliste...les maillots sont en berne...en plein "spring break" de meme que les "wet T-shirt".
Quelques considerations sur les derniers jours.
En Louisiane: chaque maison a son chien et chaque chien recherche son amateur de velo...conclusion...pour pratiquer votre sprint: rien de mieux qu'une viree dans cet etat. Dans ce meme etat, chaque ferme possede son cheval, souvent plus, qui contrairement a pitou ne court presque pas et se laisse meme flatter; morale: meme a quatre pattes, tous les animaux, incluant les humains, sont differents.
Alabama et Mississippi,pas beaucoup de relief, c'est plat, meme qu'en Louisiane la plus haute denivelation constatee...la montee d'un viaduc qui surplombe l'autoroute.
Mississippi...apprenez-le 4S et 2P. Alabama et Floride...ancien pays chaud qui beneficie du refroidissement de la planete.
Denis n'a pas l'habitude d'avoir les pieds dans les plats mais excelle pour avoir les pieds...dans les nids de fourmis rouges...ca pique...ca chauffe et ca laisse des traces.

jeudi 5 avril 2007

Reveil brutal en Floride

Probleme de publication que je ne peux corriger ce soir...ceci est la suite ...
Depart de Gulf Shores Alabama: Jeudi matin. Il fait froid et je porte des gants de ski de fond...c'est tout dire...bienvenue au Quebec...au lieu de la neige, le sable tres blanc et tres fin de l'Alabama se souleve sous l'effet des vents violents...et "frettes", ce sera ainsi toute la journee...meme apres avoir parcouru 175 km pour une distance totale de 3370km. Ce qui aurait pu s'averer une excellente et magnifique randonnee sur le bord du Golfe du Mexique, puisque la mer se decouvre tout au long de cette partie du parcours, nous a oblige a rouler tete dans les guidons et casque enfoui sous les oreilles. Un vent glacial, un "nordest" de la Haute Cote Nord, nous grelottons... les pays chauds...vous m'en direz tant. Crevaisons 2 ( la chance poursuit Jean-Marc) grand total 17 et un pneu dechire ( la chance poursuit encore Jean-Marc) pour un grand total de 4. Avons du faire nos provisions de ...chambres a air. Sommes encore dans le fuseau horaire Central (une heure de difference avec le Quebec). Couchons ce soir a Crestview Floride...on prevoit de la grande froidure pour demain...1 a 2 degre C...Devrons-nous retourner au Quebec? Il y a beaucoup de circulation sur les routes...densite de population plus grande...proximite de la mer...et en ce temps de Paques...Spring Break... Ce vent glacial a fait fuir tous les maillots de bain de la route... des plages et des endroit publics...Nous en sommes heureux...notre concentration au max...Quoique...Des fois...quelques distractions sont necessaires.

A demain et on se souhaite un bel hiver entre quebecois ou quebecoise du nord et du sud qui vivons les memes frustations climatiques.

Grosse journee et froidure

Hier, mercredi avons roule 225km. a travers le Mississippi et l'Alabama pour nous nous retrouver ce matin a fouler le sol de la Floride avec nos pantalons longs et nos gants de ski de fond. "Y fait frett et un vent de face"... a raconter plus tard...parce qu'a la petite bibliotheque de Milton (Florida) ou je tape presentement ce texte, je dispose d'un ordi pour 15 minutes. Vous raconterez plus en details ce soir.
Suite...Hier soir nous avions parcouru la distance totale de 3195km. Aucune crevaison...Parti ce mercredi matin de Picayune (Mississippi), il pleuvait legerement...paysages moins spectaculaires que dans l'ouest...de belles routes tranquilles dans d'immenses boises. arfois c'est fort beau, parfois la desolation des coupes a blanc qui laissent le territoire en friche...un rappel de l'Abitibi! Peu de villages...peu de maisons mais par contre, des eglises en abondance et de construction recente...Jesus love you...sur des ecriteaux en neon!!! Comme en Louisiane, ici au Mississippi...les rhododendrons sont immenses et en fleurs... quel spectacle! Le trajet choisi passe par la baie de Mobile en Alabama, Dauphin Island et le traversier qui nous menera sur la cote est de l'Alabama et de la Floride.

!8.18pm. nous tournons plein sud direction Dauphin Island...ca roule en grand...un vent favorable de dos. Tout a coup un panneau indicateur...dernier passage 18.30...deux temps deux mouvements, les velos sur l'auto et maintenant ca roule en GRANDE...il reste 16 km...il est 18,24...heureuseemnt les policiers tres discrets savourent surement leur plat du soir. Ils sont discrets et tres absents. Toujours est-il que nous arrivons finalement en vue du-dit objet flottant...le pont levis est leve...il demarre...Oups...Merde...Fichu...On l'a manque!!! Hey! Quoi! Il s'arrete...perplexite!!! De courte duree!!! il recule...un vehicule sur le pont doit etre deplace...les preposes dirigent la manoeuvre...on leur fait des signes...ils nous voient...abaissent le pont-levis...nous embarquons...le moteur de la voiture n'est pas encore eteint que le bateau demarre...Chance... a babord toute!

mercredi 4 avril 2007

Louisiane ...fin..

Picayune Mississipi: Avons termine hier notre traversee de la Louisiane 190km pour un total de 2970km. Crevaison 1 grand total: 15 et un autre pneu; grand total de 3. animaux morts: peu. Comme nous avons roule sur de belles routes avec peu de circulation, les animaux jouissent d'une meilleure securite.

lundi 2 avril 2007

Baton Rouge (en reprise)

Donc ce dimanche, nous avons roule vers Opeloussas, un bon 150km Total:2785km. Crevaison:3 (Jean-Marc2 et Denis 1) total des crevaisons: 14. Pneu 1 (Jean-Marc) total des pneus defectueux: 2
La pluie semblait avoir cesse...mais a quelques km de notre point de depart, un orage d'une extreme violence nous oblige a nous refugier...une heure plus tard, trempes,nous arretons a un Subway...diner et sechage.
Nous y avons rencontre un premier "cadien' un certain Brousseau, content de nous baragouiner quelques mots de francais. Apprenant que nous partions pour Opeloussas, il s'empresse de nous devoiler qu'il y est alle une fois dans sa vie. Avec sa femme lors de son Honeymoon...il avoue qu'il etait tres presse...etrange confidence...

Trois remarques: Les Louisianais sont chaleureux et tres respectueux des cyclistes sauf dans la ville de Opeloussas, les routes sont bien lisses et ca roule divinement, par contre les fosses regorgent de salete: papiers, meubles, carcasses, sacs de dechets.nommez-le, il est la. Enfin autour de ville, la pauvrete est evidente et plusieurs rescapes de Katrina errent ca et la.

Nous prenons la Old Evangeline Road qui traverse la municipalite du meme nom. Evangeline, pour nous: remembrance et pour eux: berceau de la decouverte du petrole en Louisiane. Des puits nous en avons vu en abondance et des raffineries "itou" Baton-Rouge, Lake Charles...Nous pedalons en pays cajun...de terres inondees pour la peche au 'crawfish"...ecrevisse de mer...qui changent de vocation pour devenir rizieres. du riz a profusion. Des villes au nom evocateur: Pitreville,Richard,Bayou Nez Pique etc...L'eau qui coule dans les bayous est plutot brune mais les arbres gigantesques dont les pieds baignent dans ces larges foosees nous impressionnent. Personne n'a ose plonger ni mettre son doigt a l'eau...par contre les insectes de la Louisiane ont pris leur revange. Les fourmis rouges ont infeste les souliers de Denis et de Marcel: piqures nombreuses et demangeaisons garanties. Coucher en ce dimanche soir a Opeloussas.
Lundi : De Opeloussas a Baton Rouge: distance parcourue:185km...grand total: 2970km. Crevaisons: 2 (Jean-Marc et Denis 1) grand total;17 crevaisons. Statistique sur les animaux morts; avons du arreter le decompte...pieces trop nombreuses...difficiles a rassembler pour determiner l'espece...tres souvent en trop petits morceaux...tous les deces sont attribuables aux bolides de la route...festin assure pour les oiseaux de proie...par contre avons remarque plusioeurs serpents ecrases en Louisiane.
Notre sorite de Opeloussas: un cauchemar. Aussitot la campagne aborde, les conditions changent; en pays cajun...les routes sont belles, mal indiquees, ( nous nous retrouvons deux..trois fois au meme point...on tourne en rond. Impressionnes par le nom des villes Moreauville...Dupont...Plaucheville...a mediter. La route est bordee de bayous larges fosses pleins d'eau ou poussent ces grands arbres. Le bayou sert de rempart entre la route et les proprietes qui sont beaucoup plus propre, plus on s'eloigne de la ville. A suivre

Baton Rouge Louisiane

Quelques impressions sur la Louisiane depuis deux jours. Apres une demi-heure...l'ordi a flanche et j'ai perdu mon texte...A suivre demain.

dimanche 1 avril 2007

Dimanche matin en Louisiane

La pluie a cesse sur l'immense complexe petrolifere de Lake Charles. Hier soir, on prevoyait une hausse de plus de 0,30 du gallon d'essence...Pour le velo, un leger vent sud-ouest se leve ,de bon augure, pour des voyageurs qui fileront nord-est.

samedi 31 mars 2007

Enfin en Louisiane!

Toujours le meme samedi, nous avons decide de faire quelques kilometres, histoire de traverser en Louisiane. C'est une journee archi-moche, il pleut, pleut: ca tombe comme des clous, les fosses debordent et on ne fait plus la difference entre les bayous et la foret. Sommes a l'abri dans un motel-hotel a Lake Charles et attendrons la fin des orages prevue pour demain afin de reprendre notre route sous le ciel cajun.
N.B. Correction: suite a un commentaire d'une fidele lectrice, oui, il y a bien une erreur dans le kilometrage...on aurait du lire 2635km au lieu de 2335km. Merci!

Il pleut a Beaumont

Forte pluie en ce samedi matin, le ciel bleu du Texas: pas pour aujourd'hui! De ce grand etat, on peut retenir que les grands espaces de l'ouest arides et secs: peu invitant...le centre: montagneux (Hills Country)plus populeux et plus attrayant et enfin la partie est: ou domine la foret et des fermes a caractere plus humaines. Les hispano-americains composent une bonne partie de la population dans l'ouest et le centre; peu de noirs. Ces derniers habitent plutot l'est ou nous les avons rencontre en plus grand nombre, alors que les hispano-americains sont moins nombreux.

vendredi 30 mars 2007

Trois en un

Enfin un peu de repit pour ajouter quelques kilometres au blog. Vendredi soir, Beaumont Texas ( eh oui, on n'en est pas encore sorti...demain promis...a moins que la pluie que nous avons precede toute la semaine nous tombe dessus) donc ou en etions-nous?

Mercredi nous avons parcouru 220km, jeudi 185km et vendredi 175, et un grand total de 2335km. Le Texas n'en finit plus de finir. Mercredi, avons continue de rouler dans les "Hills Country" vallons et collines se succedent dans un paysage qui rappelle les Cantons de l'Est, autour de Compton.Les arbres ont deja leurs feuilles et les chenes remplacent les erables. La route tortueuse nous irrite toujours la ou vous imaginez en plus de tirer sur les pneus. Nous passons devant des ranchs et des ranchs dont dont on ne voit pas les maisons mais uniquement les entrees. Le revetement en beton de ces dernieres est encadre par un mur de pierre, et une grille sculptee des armoiries de la famille empeche quiconque de passer. Sur une arche en fer forge qui surplombe le tout, est inscrit le nom du ranch: Double T ( pas original) ou Loco Poco...Apres la ville de Wimberley, le paysage ressemple plus a Tremblant, puis le boise se transforme en immense plaine et on se croirait sur le bord de la 15 direction la frontiere.
Bien sur que le drapeau americain flotte au vent mais celui de l'etat est present et l'etoile du Texas s'affiche partout. Nos cowboys au large chapeau semblent plus Texans qu'Americains.
La plupart des routes que nous empruntons ont ete construites alors que Lyndon B Johnson etait representant du Texas, on les nomme des "Farm road"; elles permettaient aux fermiers de transporter leurs denrees aux marches locaux et de les vendre. Malgre le handicap cree par le revetement 0-3/4 ( ca nous a impressionne), les champs a cette epoque de l'annee sont magnifiques. Des milliers de petites fleurs sauvages de couleur bleue, jaune, saumon ou rouge tapissent a gauche et a droite. Sur les coteaux ou dans le fond des vallons, le jeu des teintes nous ravit et l'oeil ne peut que s'emouvoir.
Vendredi p.m.: depuis quelques kilometres, nous roulons en foret: le domaine du coupeur, de l'ebrancheur et du transporteur de "pitounes" (du bois s'entend) La 150 et la 787, ensemencee de nouvelles pierres, cette fois-ci, on croirait de la 3/4- 1 3/4 nous tapent et retapent le der...!!!Tres peu larges et sans accotement (nous roulons les fesses serrees), notre vie entre les mains du conducteur du 'truck de pitounes", charge a bloc...de "pitounes" de 20 a 30 metres de long. Ce dernier, les billots entre les dents, conduit sa machine a 120- 130km/h, nous klaxonne et nous propulse jusque dans le fosse. Comme c'est vendredi p.m., tout le monde rentre a la maison! Des gros "pick up", dans un bruit d'enfer, ecrasent leur V8, 4 carburateurs, 6 "exhaust", heureux et regaillardis, leur semaine terminee, et nous collent a la toute menue ligne blanche. Fris...ssss...ons garantis!!! Devant tant de mansuetude, nous decidons d'arreter. Comme quelqu'un m'avait dit le matin meme: "Watch you guys, these truckers are very crazy... God save you". Eh bien merci! God.
Ca fait maintenant 9 jours que nous traversons le Texas. A quand la frontiere de la Louisiane. Aujourd'hui peut-etre!!!

jeudi 29 mars 2007

De round Top Texas

Avons fait un arret pour diner dans la ville de Round Top, 77 habitants...je ne pouvais m'empecher d'aller taper ce court message. La bibliotheque est sise a un endroit special. Assis dans la "library" publique:une ancienne eglise avec vitraux et tout, tout...il ya une dizaine d'ordi...des livres, un service hors pair et je suis seul... sauf que dans la seule rue se tient en fin de semaine, une foire d'antiquites. Vous pensez a quelques exhibits? detrompez-vous! Nous avons bien du compter environ 500 et j'en ajouterais 500 autres sans exagerer, immenses tentes sur pres de 4 miles le long de la route avec tout ce que vous pouvez imaginer dedans comme objets heteroclites. de la veritable antiquite jusqu"a la pire pacotille. Ouf! bon on reprend le travail cet apres-midi. Apres un 220km hier( je vous raconterai ce soir),prevoyons un 180km d'ici la fin de journee si la pluie ne nous tombe pas dessus. actuellement nous roulons un peu plus vite que les nuages qui nous talonnent.

On en revient tout simplement pas...je repete la ville 77 habitants.

mardi 27 mars 2007

On reprend la route



La pluie a cesse et nous avons parcouru 185km. Au total: 1755km.
Sortir de San Antonio est plus facile que d'y venir travailler. Ce matin, bouchon par-dessus bouchon de circulation. Il ne semble pas y avoir de transport en commun, n'avons vu aucun autobus. Des autos...des autos...et des autos...du gros calibre et du gros camion...aucun passager, le conducteur est la plupart du temps seul dans sa voiture. Et ca roule cote a cote...phares a phares...sur des km.

Sous une fine bruine, nous entreprenons notre journee en campagne. Routes rurales, peu de circulation, mais toujours ce satane macadam fait de pierre 0-3/4 goudronne. Beding...bedang...ca vibre de partout. Apres avoir arpente les routes de campagne du Texas, vive les routes du Quebec pour le velo.!
Nous traversons la region des "Hills Country", beaucoup de vallons, de collines et des ranchs. Ces derniers sont moins grands que ceux de l'ouest du Texas et plus riches. Beaucoup de verdure, des arbres, des rivieres, ca ressemble un peu au Quebec, en moins beau, c'est sur. Prejuge favorable aidant. Surprise, on y eleve surtout des brebis, des chevres et des cerfs, en grande quantite et parfois quelques "longhorn".

Quel fait cocasse aujourd'hui? Ici quand il pleut, il pleut. Et hier il a plu...plu...plu...et replu... si bien que les rivieres debordent et que certaines routes sont inondees. D'ailleurs a plusieurs endroits, sur l'accotement, il y a des indicateurs de mesure de la hauteur de l'eau sur la route. Ca s'appelle des "Gage flood" et la mesure varie de 0 a 6 pieds. Etonnant. Pas tant que ca. Souvent le fond des vallons est en ciment pour faciliter l'ecoulement et empecher les eboulements. Fascinant! Des ouvrages parfois monumentaux! Nombreux: il y en a partout.
Toujours est-il que le pont que nous devons traverser sur la riviere Guadelupe est submerge sous un pied d'eau au moins, et le courant est intense. Rebrousserons-nous chemin et devrons-nous nous taper une trentaine de km en sus? A velo, impossible de traverser. C'etait sans compter avec les Texans. Deux filles en auto discutent le coup. Un Texan avec son camion arrive, Discussion avec les filles...les filles garent leur voiture, montent dans le camion qui s'aventure sur le tablier ( en passant il n'y a pas de garde-fou), faisant fi de l'eau qui ruissele, du moteur qui peut etouffer ou du courant qui peut les emporter,l'operation est reussie. On est quelque peu estomaque. Arrive une tres vielle camionnette et son chauffeur. La boite arriere ouverte bien que remplie de ses outils de travail laisserait une place toute menue a nos velos et a nous-memes. Gentiment nous l'accostons, va-t-il faire la traversee? Nous donnerait-il un "lift"? "Get in the rear box," he said. Et nous voila dans la boite avec les velos et lui s'aventure sur le pont...c'est parce qu'il a reussi que je peux vous ecrire ce soir. Deux a trois cents pieds de pont,,,c'est long et hasardeux. Denouement heureux! Coincidence! Dans la poche arriere de mon gilet, j'avais mon appareil photo! Bientot elles seront sur le blog...

lundi 26 mars 2007

En rafale



San Antonio, certains delaissent le velo pour la pompe, alors que d'autres preferent les randonnees en ville (Toujours cliquer sur les images pour les agrandir)

En rafale



Emory Pass quelque 8000pieds et le Outback Oasis Motel a Sanderson (les serpents)ce ne sont pas nos bicycles.

En rafale





Des rencontres fortuites, certains lavent la vaisselle, pourtant le lendemain, on roule, puis on se repose. Remarquez notre decence. (Cliquez sur les images pour agrandir)

En rafale



La ligne de partage des eaux en Californie 7023 pieds et l'irrigation.

En rafale


Un ami rencontre pres de sa laverie...Affiche interdit aux velos (cliquez sur l'image pour agrandir.)

En rafale



nos amis de San Diego Melissa and Dennis

Le desert jour 3

Enfin notre photo de depart de San Diego


Apres plusieurs jours, voici notre depart de Dog Beach San Diego...d'autres photos suivront....(toujours cliquer sur les images pour agrandir)

La pluie s'en mele

Au lever, d'immenses mares recouvrent le sol et il pleut encore. Devrons-nous prendre une deuxieme journee de repos force? A suivre...
Comme la pluie nous empeche de decoller!!! profitons de ces quelques moments pour saluer plusieurs fideles lectrices et lecteurs de Mont- Saint-Hilaire, Beloeil, Brossard, Quebec, North Hatley, Ottawa, Montreal, Saint-Bruno, Vaudreuil, Rimouski, Jupiter et Punta Gorda(Floride) Los Angeles, San Diego, Bali(Indonesie).

dimanche 25 mars 2007

Pluie et repos

Del Rio Texas, dimanche 26 mars.
JOUR 12: Sommes a Del Rio Texas et il pleut pour la 1ere fois. Journee de repos. Tenterai dans les lignes suivantes de vous resumer les derniers jours.Un "peau maganne"!!!

JOUR 10:(vendredi 23 mars) Distance parcourue: 175km. Au total: 1430km. Ce matin, nous abordons la route 90 rectiligne sur plus de 400km...on voit loin!!! C'est une route nationale. La circu: une auto aux cinq minutes. Le revetement: de la pierre 0 - 3/4 goudronnee. OUCH! Ca sautille! Le posterieur ainsi sollicite constamment ne s'endurcit pas, pas du tout, meme qu'il s'endolorit. Toute la journee, nous avons affronte un vent de face... de front... en plein dans le nez! Il souffle d'abord a 20km/h, puis a 30km/h puis a 40km/h.et il souffle...souffle...ne s'essouffle pas et nous...on souffre.
Autour, que de vastes paturages, que dis-je des steppes, des broussailles et du VENT. A la sortie de Van Horn,ce matin, avons subi les premiers coups de semonce de cabots en liberte. Nos mollets appetissants mais trop fringants les decouragent. Au loin, puis plus pres, une aire de pique-nique, en plein champ...incongruite!

Aucune maison en vue...aucune ame sensible a l'exception d'un condor que nous derangeons, surpris a dechiqueter son diner, il leve le nez, puis les ailes et se perche sur un poteau de cloture. Les steppes continuent...le ciel s'assombrit d'un seul coup...de vent et c'est la grele. On se camoufle dans la voiture quelques minutes, a l'abri. Termine! Encore le ciel bleu. Nous atteignons la ville de Alpine, enfin! Le vent n'a cesse de la journee. Notre motel ne paie pas de mine, mais la preposee a un sourire tellement invitant...notre penchant pour le sourire l'emporte...non, mais quel sourire!!! Magique! On en avait assez de pedaler!

JOUR 11 ( samedi 24 mars)Distance parcourue 140km. Au total: 1570 crevaison:1 Au total:8
Depart de Alpine vers 8h00,il commence seulement a faire clair...special. Empruntons encore l'interminable route 90 et reprenons le vent... un peu moins violent, mais toujours present... en pleine figure, la ou il nous avait laisse hier. En deux jours n'avons vu que deux routes qui croisent la 90...c'est long et droit...steppes et paturages...aucune habitation...encore et encore des broussailles...on comprend pourquoi,les premiers colons avaient bonne vue. Rencontre d'un minuscule village: Marathon. Il y a quatre clients a la toute menue epicerie...apres investigation, ce sont 4 Quebecois en motorise. Etrange...
Ici les gens ne restent pas, ils passent.Nous passerons nous aussi.
Apres 140 km de route toujours en 0-3/4, tous les quatre sommes atteints de Parkinson et decidons d'arreter dans le premier village. Le sort favorisera: le seul village a 200km a la ronde: Sanderson. Cette minuscule ville a deja connu des jours meilleurs pourtant elle est sise dans un magnifique amphitheatre naturel. Elle possede un stade de football et un autre de baseball comparable a n'importe quelle grande ville. Pourtant il n'y a que 500 habitants ici.
Nous logeons au OUTBACK OASIS MOTEL...a voir...Il ne manque que les "rifles' les "guns" et les chevaux. Des serpents! La region est reconnu pour en denombrer quantite. Le proprio est, lui-meme, un chasseur de serpents et avec fierte nous fait voir sa collection...vivante. Impressionnant. Surtout ce petit a sonnette qui sille pas tres gentiment a notre approche...nous nous tenons coi et loin. "Y a-t-il des serpents dans les chambres ?" que je lui demande. Il me repond, pince-sans rire, que j'aurais du payer un extra. Je lui retorque que le prix regulier me convient parfaitement. Et nous nous endormons...en paix.

JOUR 12 Distance parcourue en auto 200km...c'etait l'etape d'aujourd'hui...repos tres benefique pour nos essieux, mis a rude epreuve ces derniers jours. Esperons ardemment que cette nuit, le gouverneur du Texas promulguera une loi pour rendre toutes les routes carrossables.C'est la grace que nous lui souhaitons de tout coeur. Comme Del Rio est jumele a Acuna au Mexique, sauterons la frontiere pour quelques heures en fin de p.m. A demain.

samedi 24 mars 2007

seuls

Ne nous lachez pas, on est au Texas, et il y a 100km entre chaque maison. Imaginez le nombre de connexion internet? Un petit ranch, ici, 10,000acres et la majorite ont plus de 200,000acres. Depuis deux jours on a vu plus de bestiaux (une centaine) que d'humains. Demain je prevois completer les jours 10,11 et 12. A bientot...

jeudi 22 mars 2007

El Paso to Van Horn Texas

Van Horn,Texas...
JOUR 9 Distance parcourue: 130km.Au total:1255km. Crevaison aujourd'hui:1( enfin Jean-Marc) Au total; 7...Quelle surprise! Denis a apercu un "roadrunner". Vouloir quitter El Paso de bon matin,alors que le temps est trop frais...que les provisions pour la journee doivent etre renouvelees et que le chemin emprunte s'avere une fausse route,devient une aventure interminable. C'est donc aux environs de 10h00 que nous prenons la route.
Il existe une similitude entre la ville de El Paso et celle de Montreal: des cheminees de dressent sur tous les toits de Montreal,; a El Paso, des climatiseurs! Sous un ciel variable, nous empruntons la route 76,une Farm road...route large construite sous le gouvernement Lyndon B Jonhson ... permettre aux fermiers d'apporter leurs produits a la ferme.
Pour les premiers 100km , nous roulons en rase campagne. 100km de champs et de vastes etendues en culture. Le chemin est borde de ces canaux en dalles de beton de 1 metre de profondeur par 3 a 6 metres de largeur et qui transportent l'eau pour noyer les champs.
Pour les derniers km,le revetement de la route laiise a desirer, un agglomerat de pierres colles par du bitume...tres dur pour le cuir!!!fessier. Message subliminal: ON SE SENT ENCORE PLUS SEUL (lonesome cowboy). Nous devons memerouler surl'autoroute avec les mastodontes qui filent a 80m/h. ouch! A suivre... car l'ordi faitdessienens.

mercredi 21 mars 2007

Mardi 20 et Mercredi 21 mars

El Paso Texas.
Apres avoir complete l'ecriture des peripeties de la journe de lundi que vous pouvez lire plus bas, un condense des jours 7 et 8
Jour 7 De Silver City vers Hatch Nouveau-Mexique. Distance parcourue; 180km Au total:
995km. Crevaison:2 Au total: 5...n'avons pas encore apercu de "roadrunner"
Cette etape de montagne, la derniere avant les collines aux environs de la ville de Austin, Texas nous a mene a la plus haute altitude. Ainsi vers midi nous atteignions Emory pass a 8826 pieds apres une ascension d'une vingtaine de km. Des vents violents nous deportaient a gauche et a droite de cette montee en lacets et en epingle. Apres une restauration rapide ( heureusement il y a quelques epiceries ouvertes a Silver City, le matin) nous entreprenions ce qui allait s'averer la plus longue descente: 35km... un denivelle de 4000pieds... d'une route en lacets, virages serres et nous...comme des bambins... n'ecoutant que leur bravoure, frolant le precipice a chaque tournant de route, nous arrivions sains et saufs au fond de la vallee. Marcel atteignant des vitesses superieures a 70km/h.

Cette fois-ci, nous decidions d'arreter plus tot, pour trouver un motel et un peu de restauration. Notre devolu la petite ville de Hatch, reconnue pour la culture de ses "red chile". Ils en cultivent plus de 2000 sortes. D'ailleurs, vous devriez voir les champs immenses. Toujours est-il que nous denichons le seul motel de Hatch, d'un age avance et certain, plus vieux que nous, il va sans dire et qui a l'epoque, je dis bien, devait faire honneur a la communaute....aujourd'hui, un peu moins. Mais ca semblait propre... ce l'etait et la tenanciere gentille comme tout.
Restait a souper...???...??? Apres avoir fait la tournee du village, soi-dit en passant chaque maison est decoree de "red pepper"...AUCUN...AUCUN... restaurant. Dans cette ville du Nouveau-Mexique, TOUS les RESTAURANTS ouvrent a 6h00 et ferment a 15h00. Pourquoi? God knows.
Dilemne du cycliste qui a faim... pour la soif, elle s'etanchera facilement, car tous les depanneurs de la ville offrent le plus grand choix de bieres et dans des etalages plus sophistiques les uns que les autres. Achat de quelques bieres, puis par hasard, une petite bicoque mexicaine, genre resto de coin de rue. Et c'est ouvert! Miracle! Nous avons commande la d'excellents mets mexicains que nous avons degustes dansla suite royale (salle a manger, salon et deux chambres pour 51.$) de Denis et Jean-Marc, Ouf...quelle ville!.

JOUR 8: Distance parcourue 130km distance totale: 1125km Crevaison du jour:1. Au total: 6 et le roadrunner toujours absent. Notre trajet: de Hatch a El Paso.

Le soleil se pointe a Hatch et nous nous levons. Dejeunons dans un restaurant mexicain ouvert...c'est le matin! Tres copieux et excellent. il fait frais et le ciel encore bleu, il s'ennuagera par la suite. La route se deroule le long du Rio Grande qui coule paresseusement ses eaux brunatres et entre les champs de culture en butte. Comme c'est tres sec, on inonde les sillons entre les buttes, en ouvrant les vannes qui retiennent l'eau dans les immenses canaux qui sont situes a chaque bout du champ, et voila pour l'arrosage.
Ce matin, le vent est present et de face...et feroce. on roule plus...lentement. La route longe maintenant des ranchs ou paissent de nombreux chevaux... au detour...un terrain de polo. Nous continuons vers El Paso, j'allais dire sous le feuillage des milliers de pacaniers, malheureusement, ils n'ont par encore de feuilles...paysage un peu macabre.
Nous atteignons finalement El Paso, (600,000 habitants)qui jumele a Ciudad Juarez au Mexique forme une agglomeration de plus de 2 millions. Pour 0.35 cents, en soiree nous traversons le pont qui enjambe le Rio Grande et allons prendre une grande marche chez nos voisins mexicains, histoire de se mettre en forme pour le lendemain.

lundi 19 mars 2007

ca roule

Il est midi et nous sommes arretes a Safford, pour diner. Aucune chambre de libre aux environs. Cherchons toujours, possibilite de communication coupee pour une journee.
A bientot.
Suite... Jour 6 Distance parcourue; 185km Au total 810 Crevaison: au total:3

En matinee, nous avons roule a un rythme effrene poursuivi par un leger vent de dos, un faux plat descendant et accompagne de deux ambassadrices du groupe de femmes. Les filles ne nous ont pas fait la lecon, mais ont suivi le rythme endiable. Le vent dans les voiles? Ou la testosterone? On ne le saura jamais. Toujours est-il qu'a 12h30, toujours accompagne de Kate from Philadelphia et de Maggie from Hawai, nous arrivions a Safford, point de chute de la randonnee du groupe de femmes. Nous avions parcouru 130km. Apres quelques echanges, un sandwich,peut-etre une biere, autour de la piscine exterieure, sous un soleil de plomb, nous reprenions la route vers l'est. Cette fois-ci, aucune hesitation a refuser l'offre du groupe qui desirait encore notre presence pour le souper. Faut croire que le lavage de la vaisselle les avait impressionne. Jean-Marc suite au commentaire de Rachel (que vous pouvez lire, aux archives d'hier,) votait contre. Pour nous, la montagne nous appelait. Notre devoir de cyclistes a prevalu sur les plaisirs de la bonne ...chere, sans jeu de mot. Nous quittions vers Silver City et les hautes montagnes du Nouveau-Mexique. C'est quelques heures plus tard, fourbus, que nous entrions a Silver City apres une ascension d'une trentaine de km et une randonnee de 65km.
C'est a ce moment que nous avons regrette l'offre du souper...car a Silver City, un lundi vers 20h30, meme le Mc Donald etait ferme. Pizza Hut itou...rien a manger aucune epicerie...enfin avons deniche un genre de service a la voiture AetW. Ouf apres 200km de velo...on aurait mange autre chose. Silver City pas une ville de restauration...

dimanche 18 mars 2007

Un dimanche pas comme les autres.

JOUR 5 Distance parcourue:40km Au total: 625km Crevaison: au total 3. Animaux apercus: au total: 1 serpent non-identifie, 4 coyotes 2 lievres et ...toujours pas de "roadrunner".
Tout s'annoncait calme et plat ou plat et calme. Apres les deux magnifiques journees, le repos pour aujourd'hui. Ce changement de cap des derniers jours nous avait menes vers le nord, fallait retourner au sud. Destination Phoenix, deux heures en auto. Diner et "furetage" pres de ASU(Arizona State University), de bien belles installations sportives. Retour a l'auto et hop! vers l'est. Nous roulons une soixantaine de km et histoire de se refaire la jambe, decidons d'enfourcher nos velos pour nous rendre a Globe, lieu de notre coucher. Apres avoir pedale une quarantaine de km. nous mettons pied a terre au Comfort Inn.

Surprise! Surprise! Dans le hall, dix-sept femmes qui font la meme traversee que nous. Elles viennent de Philadelphie, Hawai, New-York, elles insistent pour nous offrir a souper. Nous declinons...plusieurs fois...vous l'auriez fait vous aussi...non...pour finalement de mauvaise grace,vous nous voyez la mine deconfite, n'est-ce pas, ACCEPTER. Malgre nous, nous apportons quelques bouteilles de vin qui gisaient par megarde dans le fond de nos valises. Ces femmes roulent pour ramasser des fonds: une fondation pour le cancer du sein. Mais de quel support technique, elles beneficient! Au menu: salades,ravioli, crevettes, bulghur...etc tout cela servi dans la cour arriere du motel. Elles trimbalent tout dans une immense remorque. Et c'est ainsi qu'une journee moche se termine par des rencontres fortuites et agreables.

Jean-Marc, Marcel et Denis, genereux de leur personne et de leur savoir, s'offrent pour laver TOUTE LA VAISSELLE. Et ils la font, sous les applaudissements. Mesdames les conjointes de ces messieurs, je vous le dis: ils firent un travail impeccable,avec une dexterite peu commune...ca promet pour le retour a la maison! Cette rencontre se termine tot, car les filles demarrent a 6h30 demain. A toutes: BONNE FIN DE RANDONNEE. Quelle rencontre heureuse! Quelle belle journee!

samedi 17 mars 2007

La magnificence...

JOUR 4: Distance parcourue: 135km. AU TOTAL: 585km. Crevaison; 2 Au total: 3. Animal vu : 1 serpent (non-identifie). Au total: 3 coyotes, 2 lievres et 1 serpent (non-identifie). Toujours aucun roadrunner.

Quelle belle journee, le soleil se pointe tot: un autre record de chaleur en vue? On le saura en soiree, un record pour Sedona et la temperature superieure de 20 degre a la normale. De Prescott, notre point de depart, une legere montee graduelle jusqu'a 6000pieds suivi d'une descente sur 20km par une route en lacet avec des dizaines de virages plus que serrees, un garde-fou absent, un precipice profond et le vertige: freinage et ralentissement garanti... Adrenaline au maximum.
Claude, samaritain a ses heures, avec une perspicacite peu commune et sans arriere pensee (hum..hum) remet dans le droit chemin une pauvre here sculpturale et a talons tres hauts sauvant ainsi cette creature d'un effroyable destin. Ne valorisons pas trop cet exploit. il aurait pu etre realise par n'importe qui de l'equipe. Ses compagnons ( testosterone oblige) se sont "garroches" pour faire le benevolat, mais il fut le premier arrive...

Cette descente vers Presscott Valley est suivie d'une montee jusqu'a 7024 pieds. Autre descente electrisante de 2000pieds qui marque notre arrivee dans la petite ville de Jerome (5300pieds) perchee tout la-haut comme un nid d'aigle et qui devoile la vallee tout en bas avec en fond de scene les falaises de roc rougeatre typique de l'Arizona. LA VUE, de cette ancienne ville miniere recyclee en terre d'artistes? Quelle amplitude! quelle vastitude! Pour le photographe professionnel ou amateur, c'est l'extase...pour le cycliste la descente qui suivra la sublimite. Toujours des lacets collees a la montagne. C'est beau,beau... mais on n'avait encore rien vu.

La route nous menera vers Sedona. Une descente de 25km puis a un tounant dans toute leur majeste se dessent les falaises sculptees, dans ce "Red Rock", decoupeees en diverses formes statuesques, figees dans et par le temps. Un mot:Magnificence. Emerveilles devant ces spectacles offerts par la nature, nos appareils photos ont "clique" toute la journee, suivis des OH et des AH.

Avant la brunante, il restera a parcourir le canyon de Oak Creek. Une trentaine de km de route tortueuse qui serpente le long du torrent. Partis de 4000pieds a Sedona, l'arrivee a Flagstaff 7100pieds renouera avec les lacets et les virages en epingle mais cette fois-ci en montee.

Quelle journee! Le souflle coupe par les montees, par les descentes et par le spectacle. Et on n'en met pas trop! C'est encore mieux! Dimanche direction Phoenix...demi-repos.
On en profite pour souhaiter un joyeux anniversaire a un lecteur assidu: Caius Criticus.

vendredi 16 mars 2007

Une route de montagnes...superbe

JOUR 3 Distance parcourue: 120km Au Total: 440km Crevaison:1 Animal ecrase; 1 crotale... animal vu aujourd'hui: 3 coyotes, 2 lievres Total 4 coyotes et aucun "roadrunner" 1 ours noir gisant au bord de la route.

Des la traversee du pont qui enjambe le Colorado, l'auto foulait le sol de l'Arizona, cet etat, a l'heure normale toute l'annee. Deja une heure de perdue, notre journee s'annoncera plutot courte. Au lieu de filer vers Phoenix, nous mettons pied a terre et nous nous dirigeons vers le nord de l'etat, histoire de se confronter a ce long faux plat de 1200 pieds sur 40 km vers la ville de Congress.

C'est d'ailleurs. assis sous le porche de la laverie de cette petite ville, que nous allions diner et rencontrer, cet ancien pompier du Wyoming, recycle en gerant de laverie qui a 17 ans a fait son service militaire en France, a marie une Francaise dont il est divorce depuis 15 ans et qui vit maintenant ici apres avoir acquis un ranch au Wisconsin avec sa nouvelle copine. Sous ce porche dont l'ecriteau annonce bien que l'endroit est interdit aux cyclistes, ce tres gentil monsieur nous a offert genereusement un paquet de biscuits aux pepites de chocolat et nous a fait la conversation tout au long du repas.
Apres ce diner-causerie, une montee d'environ 20 km denivellation de 2000 pieds,par une route en lacets suivi d'une descente dune vingtaine de km. On voit la vallee de partout. Epoustouflant. Les derniers 30 km, nous meneront vers un sommet a 6100 pieds, montee ardue suivi d'une extraordinaire descente dans un paysage a couper le souffle, de nombreuses courbes serrees et une cinquantaine de virages en epingle qui pourraient facilement rappeler les cols de l'Europe. Euphorisant. Et tout ca, avec le soleil qui nous plombe dessus. Car ici en Arizona, contrairement au verglas et a la neige de Montreal, on a ,aujourd'hui, enregistre un record de temperature: une moyenne de 100F, l'ancien etant de 92F. Imaginez nos dessous de bras! Une etape que l'on n'oubliera pas.

jeudi 15 mars 2007

le desert...ses deux facettes

JOUR 2..... DISTANCE PARCOURUE 170km. AU TOTAL: 320km. Crevaison:1...Animal ecrase 1 crotale...et Jean-Marc nez a nez avec un coyote. Choses bizarres depuis deux jours sur le bord de la route: de tout pour meubler et habiller une famille.

La journee s'annoncait chaude et seche et ce fut... bien pire. Notre chaud lapin d'hier, tout comme nous aujourd'hui, plutot trop cuit que pas assez par le dieu soleil et le desert. Au premier rayon, ce matin,tres grasse matinee oblige, un Mexicain m'aborde (mon air affable ou l'accent, I think) et me demande si je viens du Canada. Tout souriant, il me confie qu'actuellement,il engage quantite de Canadiens pour ramasser ses carottes. Et moi vous voyez l'air que je fais! "Because we engageons des Mexicains". La faute a la mondialisation! Il faut vous rappeler que nous sommes a El Centro(50,000h)centre de la Imperial Valley (beaucoup de nos legumes d'hiver sont produits ici, comme on n'est jamais loin de chez soi?). Donc, disais-je, on a domestique plus 100km carre de terre aride et avec des milles de canaux, on irrigue le desert. On y fait pousser des tonnes de legumes et on vide le Colorado. Vous etes situes, maintenant.

Il fera chaud...torride pour des nordiques et un vent( pas une brise glaciale du Grand Nord) en plein dans le nez, toute la journee. Le trajet se divise en deux grandes etapes, une trentaine de km en debut pour traverser la ville et la partie spoliee au desert et quarante autres en finale a travers des champs aussi. L'autre partie...le desert sur 100km. sans aucun service, aucune habitation (a l'exception d'un poste de "Border Patrol" au km130 ou l'on nous a permis un arret pour manger enfin, sous leur abri...la premiere ombre au-dessus de nos tetes. De chics types, un gros merci pour leur hospitalite. Un gros zero pour leurs connaisances geographiques. Ils connaissent bien Montreal, oh yes we know about it, la neige, peut-etre des igloos, ses amoncellements de glace que dis-je ses banquises et qui me demandent comment on fait pour vivre dans un pays si froid. Et moi qui ai arpente leur interminable macadam entoure de sable, de dunes de sable, de quelques plantes remplies de... sable, quelle question, pensez-vous me vient a l'esprit? Et vous, vous pensez que le desert, c'est plat? Detrompez-vous... des douzaines voire des centaines de petites cotes plus ardues les unes que les autres a monter et a remonter sous une chaleur accablante.

Resumons notre journee: l'arbre le plus haut (1/2 metre)...temperature entre 90 et 95F...le soleil toujours au-dessus de nos tetes. La bouteille d'eau a peine remplie qu'elle pourrait deja servir de douche a l'eau tiede. Comme il n'a pas plu de la journee, ni de l'annee, le desert n'a pas fleuri. A l'exception d'un unique et magnifique ocotillo dont nous avons photographie avidement les quelques fleurs. Ce soir, nous couchons a Blythe Californie et demain nous traverserons le pont qui enjambe le Colorado et accosterons en Arizona. Sauf que ici, nous sommes a l'heure avancee du Pacifique, il est 22h30 presentement. Comme l'Arizona garde l'heure normale et fait partie du fuseau horaire Central Time. Donc pour faire vite... de l'autre cote du pont, il est 00h30. Epuise, ereinte, extenue et... a demain.

Marcel me demande de rajouter que sa traversee du desert fut reelle et figuree et que les chaleurs torrides sont venus a bout de cet homme des neiges. "J'ai, dit-il, du mettre pied a terre apres 90km et bravo a mes trois confreres qui ont tenu jusqu'au bout sans encombres".

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La premiere etape

San Diego---El Centro...150km
Malgre les preparatifs de la veille, c'est plus tard que prevu que nous avons debute cette premiere journee. Comme plusieurs gens de San Diego nous avaient deconseilles de sortir de la ville par le chemin originalement prevu, nous avons change nos plans.
D'abord, une photo pour les souvenirs. Vite au point de depart: DOG BEACH. Eh oui vous avez bien lu une plage pour pitous et il y en avait beaucoup de pitous, ce matin. Heureusement, la jolie maitresse...d'un pitou ( vous pensiez???)a genereusement consenti a prendre la photo d'usage de nous quatre devant le Pacifique en furie. Nous voici donc prets. Valeureux chevaliers enfourchant leur monture, histoire de rever encore un peu a San Diego; un tour de piste cyclable pres de l'ocean.
La vraie randonnee commence alors:vers la ville de Alpine. Son nom indique bien sa situation geographique, tout en hauteur, une grimpe de 4000pieds. C'est beau!
De la, nous roulons,tout la-haut, sur la crete pour une cinquantaine de km avec descentes et montees pour aboutir de nouveau au niveau de la mer de l'autre cote apres une vertigineuse descente de 22 km (ouf...ouf)sur une autoroute (il est permis de circuler sur la voie rapide lorsqu'il n'existe aucun autre chemin).
Du roc, de la pierre, du sable,paysage aride...pourtant pas assez aride et sec pour arreter les Mexicains qui tentent de sauter la frontiere. Les "Border Patrol" en camionnette ou a pied sont omnipresents et fouillent tous les buissons et les autos. En plein milieu de la route, des postes controle
Marcel et Jean-Marc ont apprecie la descente (22km) vers Ocotillo, meme si Jean-Marc a trouve difficile la montee vers le Teccate Divide (ligne de partage des eaux de la Californie). Denis, victime d'une crevaison,en pleine descente, pauvre abandonne sur cette autoroute de 20km( il a fallu faire 12km vers l'est, puis reprendre la route 20 km vers l'ouest pour tenter un ultime sauvetage). Non necessaire puisqu'une belle Anglaise, elle-meme ancienne cycliste,l'avait deja repere, pardon recupere. Cette samaritaine, voyageait malheureusement avec sa mere et deux molosses dont les crocs dissuadaient une quelconque approche du Winnebago sauveteur. Comble de malheur, notre arrivee soudaine mit un terme a l'idylle.
Deux surprises: vous est-il arrive d'ecraser sous la roue de votre velo un petit crotale qui se delectait sur le macadam, je l'ai fait ,sans le vouloir, bien sur. Vous est-il arrive de diner dans un parc, mettons celui de Pine Valley a plus 6000km de chez vous et de voir votre pique-nique agrementer des accords melodieux d'une guitare grattee par un ancien et encore hippie. Bonne nuit...

mardi 13 mars 2007

San Diego...

Quel ravissement! Le seul mot pour decrire les deux dernieres journees. Un soleil toujours present et la temperature qui oscille autour de 80F. Hier, lundi, une visite sur notre propre base de la ville. Direction La Jolla Cove, qui sans le savoir allait nous reveler toute une surprise! D'abord, cette approche a travers le quartier du nord: jolies rues, maisons parfois cossues mais surtout riches de verdure, toits en ardoise, un environnement qui respire convivialite et calme. Devant nous l'ocean a perte de vue et sutout au contraire des autres villes, un acces de partout a la vue de la mer et a ses plages...publiques. A chaque tournant de route, du bas ou du haut des falaises, un acces pour tous a la vue ou a la mer elle-meme.
Quel destin! Hasard! Nous stationnons face au parc La Jolla et sans le savoir, derriere nous se dresse encore la mignonne maison ou toute petite, la conjointe de Jean-Marc, habitait. Un beau moment et quelques photos d'archive. Sans la chercher, elle nous tombe dessus. Predestination!
Notre journee se termine a l'aeroport ou nous attend Denis.
Ce matin, mardi, Melissa et Dennis, nos connnaissances de San Diego, nous cueillent a notre motel pour une visite guidee. Ce qu'il faut voir,selon eux, ce sont les plages et la ville de la plage. Des plages! Dieu sait combien il y en a! Dog Beach, premier arret. Large etendue reservee a pitou qui peut s'y degourdir a volonte...exceptionnel...et c'est propre. Ensuite direction du vaste promontoire de Loma Point, un cap, un phare, des recifs, des vagues ,meme quelques dauphins sautent hors de l'eau pour nous saluer, des surfeurs et pour certains ne voient-ils que des "surfeuses" qui chevauchent les immenses vagues. Du bien beau monde: garcon ou fille! Notre regard ne suffit plus, il s'emplit d'images incroyables de la mer du bas des falaises, de la mer du haut des falaises et en arriere plan de la ville des memes angles. Dennis et Melissa sont chaleureux, affables et tres gentils, ils nous expliquent tout, nous racontent tout. Et comme toute belle histoire, doit se terminer, ca se finit... autour d'un lunch au marche de poisson face a l'immense que dis-je la gigantesque marina, Excellent! A NOS GUIDES D'UN MATIN: merci!merci! merci!
Nos provisions pour demain sont emmagasinees. Pendant que j'ecris a l'interieur de cette bibliotheque publique, Jean-marc et Marcel voient aux derniers preparatifs. Denis, quant a lui,recoit la visite de sa fille et de ses petits enfants qui habitent a Los Angeles...heureux papi...Yes.
San Diego, nous sommes tombes sous ton charme! Quel climat,quel environnement. La mer, les palmiers, les fleurs, les collines,les plages,l'architecture, les gens, le rythme de vie...enfin...presque... le paradis. Nous devons te quitter! Nous te regretterons! Nous y reviendrons!
Pour demain,nous attend...une autre odyssee.

lundi 12 mars 2007

Los Angeles ou San Diego

Nous sommes lundi p.m.,assis a la table d'une bibliotheque publique dans le quartier Mission Hill de San Diego, j'ecris cette chronique des deux derniers jours.Vraiment les bibliothecaires sont tres gentilles et avenantes. Aucun probleme pour avoir acces a l'ordi.
Il a fait un soleil radieux et la temperature oscille autour de 80 a San Diego et 90 a Los Angeles. Dimanche, en quittant l'Arizona nous avons traverse le Mohave Desert...plus de 200km de pierraille, sable et roc. N'entre pas qui veut en Californie, a la frontiere, une guerite pour l'inspection des vehicules:loi sur l'environnemnt oblige. Puis une route a trois voies longue, longue et tres longue. A mi-chemin, nous nous arretons (il reste 120km de desert) a la seule halte possible, une station service issue de nulle part, genre Bagdad Cafe.
Gare dans le stationnement, notre camionnette attire les regards. serait-ce sa plaque d'immatriculation ? Serait-ce que la salete incrustee dans ses flancs, blanchis au calcium, made in Quebec, jure avec les 14 Corvette rutilantes cordees de chaque cote de notre vehicule? Allez savoir.
Nous reprenons la route et decidons de bifurquer vers Los Angeles, histoire de saluer Pamela a Malibu Beach. Ce qui nous attend depasse l'entendement. D'abord et surtout, un dimanche p.m.,des autos, des autos, et encor des....par milliers qui circulent sur des autoroutes larges, larges, larges a cinq ou six voies. Ca roule en fou,140,150 km/h a sis ou sept autos de large,on me depasse a droite et a gauche: des Mercedes, des BMW, des Ferrari nommez-les...c'est effarant. Sur plus de 100km a rouler sur ces autoroutes, nous sommes surpris: aucun bouchon, aucun accident. Vroumm, j'me fais depasser (ou je suis depasse) par une Bentley.
On fait quand meme notre chemin pour finalement descendre vers Malibu Beach a travers un canyon sauvage. La circulation est intense, au tournant,c'est la plage et le Pacifique. A notre droite Pepperdine University, devant nous la mer et accrochees ici et la au flanc des collines environnantes, des maisons dont je vous tairai la dimension et l'architecture pour ne pas vous rendre jaloux. Peu importe le prix. On ne peut l'imaginer. Il fait chaud, sur Ocean Boulevard, la circu. est demoniaque,les decapotables pullulent, les motos petaradent et les tenues legeres sont en vogue et, nous hybrides humains venus du froid, nous avancons a pas de loup, n'osant lever notre regard que sur la beaute du paysage. Hum...Hum...Parfois nos yeux lorgnent vers...pas les miens, accroches qu'ils sont au pare-choc de la voiture qui me precede.Est-ce que je manque quelque chose? Pour vivre ici faut-il etre beau jeune, bronze et riche? JE VOUS LAISSE REPONDRE.
Avons voulu jeter un coup d'oeil a Beverly Hills et UCLA, mais les bouchons dans les rues de la ville nous incitent a prendre une folle autoroute pour en sortir au plus tot.
Un regard rapide a Universal Studio, puis direction San Diego. Los Angeles: ville de beton, de voies rapides, de tu m'as-tu vu,... y vivrions-nous? Pas moi.
A suivre...a San Diego

samedi 10 mars 2007

Grand Canyon

Aujourd'hui, une journee de repos en conduite automobile...une escapade au Grand Canyon. Un seul mot:

GRANDIOSE

vendredi 9 mars 2007

re-roulons encore

Marcel ecrit ce qui suit: depart de Santa Rosa par l'historique rout66 et reprise de cette longue route 40 droite,droite.Temps radieux. Un brin de nostalgie lorsque nous voyons de petits amoncellements de neige epars qui nous rappellent notre patelin. Apres avoir seche nos larmes nous rencontrons comme une brisure sur cette route40: de grandes collines. Petite pause a Albuquerque et le 1er bouchon de circulation. Pas si mal apres 4000km.
Nous constatons notre negligence sur notre mise en forme, le seul exercice que nous faisons c'est de faire courir nos doigts sur le clavier et Claude a une avance sur nous. Quelques dizaines de km plus loin, le paysage devient plus varie avec ces hauts plateaux ronges par le temps.

L'Arizona, c'est de la pierre, du sable et des buisssons, le desert, quoi! Pour reprendre un vieux cliche qui s'avere vrai la route rectiligne s'enfonce a l'infini dans l'horizon. Vieux cliche de qui????? Comme preuve, une indication routiere nous avise que la ville de Flagstaff se situe 130km plus loin et nous de l'interieur de notre voiture, nous apercevons la montagne qui l'abrite... tout un coup d'oeil de 130km.
En terminant, je ne saurais oublier le comportement etrange de Jean-Marc. Etait-ce la proximite du 8 mars, journee de la femme? Toujours est-il que deux fois, a une halte routiere il a fait ses petits besoins dans les toilettes reservees aux dames. Il a mal lu WOMEN...il aurait du lire WOW MEN. Demain, nous nous dirigeons vers le Grand Canyon.

jeudi 8 mars 2007

Jour 3, nous roulons encore...

Nous voici a Santa Rosa, Nouveau-Mexique, il est 20h30,et nous avons roule toute la journee. Le soleil est present et la temperature oscille autour de 70F. L'autoroute 40 que nous empruntons nous mene jusqu'a la cote ouest,c'est facile de naviguer. Une seule route a se rappeler. Par contre dans les villes ce n'est pas la meme histoire.

De l'Arkansas, je retiens la salete, la desolation le sol aride et la pauvrete, meme si Little Rock a une superbe biblio. De l'Oklahoma, le paysage change completement, nous rencontrons quelques fermes et des troupeaux. De grands espaces. Oklahoma City, une immense ville de beton en plein milieu des prairies...ca fait drole.

Puis quelques km au Texas, beaucoup de paturages et des milliers sinon des millions de betes qui broutent librement ici et la comme dans les films. Quelques puits de petrole, la grande majorite des installations etant confinees dans le sud de cet etat. Nous,nous passons par le nord.
A la halte du Nouveau-Mexique, avons lu un avertissement de faire attention aux serpents. Les routes sont droites, droites et droites,le paysage plat plat plat les paturages bruns bruns bruns. Au moment ou une indication routiere nous faisait part que la distance a parcourir pour atteindre la petite ville de Santa Rosa etait de 10 milles, eh bien on la voyait au loin.
Nous sommes fatigues et avons bien hate de toucher a nos velos et degourdir nos mollets. Demain une autre journee de 900 km pour acceder au Grand Canyon. Les Bussey de San Diego nous attendent impatiemment.
Maintenant chronique a date...espere maintenir le rythme...

Jour 2

Ce texte rappelle un peu la journee du mercredi 7 mars. Nous voyageons toujours. Jean-Marc ecrit ce qui suit; Enfin sorti de la toumente et des grands vents, on s'organise. Le bureau est transforme en mini bachelor ou on y retrouve une banquette convertie en lit de camp, deux mini-frigo, de l'espace pour s'allonger les jambes, bref le confort. Nos quarts de travail sont organises en periode de 1 1/2heure de pilotage pour ensuite passer au bachelor pour la periode de repos. Nous sommes passes au printemps et pouvons porter des vetements plus legers. Et le gazon qui devient de plus en plus vert.

Premier arret: Memphis. Nous avons eu le temps de visiterGraceland domaine d'Elvis, le Mississippi et ajuster nos montres. Quelques pas autour du motel ou fut abattu Martin Luther King nous rappelle que les libertes civiques et l'egalite ne sont pas toujours a l'honneur dans tous les pays. Il fait beau mais la fatigue s'installe vite dans nos corps. Un mot sur les haltes routieres dt Tennessee qui sont d'une proprete impeccable.

mercredi 7 mars 2007

Enfin depart le mardi 6 mars

J"ecris cette chronique d"une bibliotheque publique a Little Rock Arkansas. Excusez les fautes. Clavier anglais a apprivoiser. Les premiers kms se sont accumules lentement, au depart de mardi. Vents violents, poudrerie, auto dans le decor. Enfin les guerites en vue. A -18 j"ai couru pour aller enregistrer nos velos a la douane canadienne, je me suis trompe et ai failli passer la frontiere, les sirenes se sont declenchees. Confusion mais pas d"arrestation. Nous reprenons la route et conduisons a tour de role, J-M a ouvert son bureau a l"arriere de la voiture. Une dizaine de communications pour activer sa boite vocale. Ca coute cher a ...Bell. Il ne semble pas encore en vacances, les appels fusent de partout. Il negocie fort. Vive le velo, on decroche vraiment. Nous avons apercu un vieil hurlurberlu a bord d"une chevy qui se prend pour le chef de police. Il a une etoile sur sa voiture. Special. Un Amish attend debout avec sa caleche en fixant l'autoroute. Depaysant...
Je decris ce soir mercredi, les activites de mardi. Comme nous voyageons beaucoup, les distances immenses, probablement que nous ratrapperons les heures et les jours a San Diego. A demain

mardi 6 mars 2007

Nouveau départ???


Le titre qui coiffait la chronique d'hier " De retour demain ou...mercredi " avait quelque chose de prémonitoire. Le soir même, nous étions de retour. L'autoroute 15 qui mène à la frontière ainsi que toutes les routes de campagne qui y mènent étaient complètement fermées en raison de vents violents et de poudrerie. Une armée de policiers et de préposés détournaient la circulation et nous avons du rebrousser chemin. Ce n'est que partie remise puisque nous quittons ce matin, très tôt.

dimanche 4 mars 2007

Préparatifs


Aujourd'hui, derniers préparatifs. Changer les trois derniers pignons de mon vélo, mettre une 21-24-27 au lieu de la 21-23-25. J'aurai une plage de développement qui s'approchera des derniers développements d'un vélo à trois plateaux tout en évitant les désagréments. En somme une 39 (grand plateau avant) et 27( pignon arrière) ( ce que l'on appelle braquet) a un ratio de 3,03. Un pédalier trois plateaux est habituellement équipé d'un 30/39/52 avec cassette 12-25. On obtient alors: Le braquet (plateau avant 30 avec pignon 25) = ratio 2,52...avec le pignon23 = ratio2,74...le pignon 21= ratio3,1o, ce dernier se rapproche étrangement du développement que j'obtiens. Il me semble adéquat pour affronter les montées du Nouveau-Mexique.

J'aurais pu opter pour un pédalier compact, la nouvelle folie chez Shimano, mais je ne suis pas certain de son efficacité surtout dans les descentes ou faux plats du Texas, j'aurais me semble-t-il à pédaler dans le vide. Ma monture est fin prête, astiquée et fringante. Bon augure pour le voyage.

samedi 3 mars 2007

Anticiper la 1e étape


La première étape qui devrait débuter le mercredi 14 mars prochain, donnera le ton à la traversée de la Californie. Les 150 premiers kilomètres seront éprouvants pour nos mollets fragiles. Parti du niveau de la mer, soit de Dog Beach , San Diego, le trajet nous mènera après une ascension de 4,200pieds sur une crète d'une cinquantaine de kilomètres avant de redescendre vers Imperial Valley parfois sous le niveau de la mer. C'est de cette vallée arrachée au désert et irriguée par les eaux du Colorado que nous viennent la majorité des légumes que nous consommons l'hiver. Alors nous ne serons pas tant dépaysés.

vendredi 2 mars 2007

Clin d'oeil


Au milieu de la tempête qui s'abat sur nous, voici ce qui se passe sur la cote ouest, à San Diego, notre point de départ. Une immense vague à La Jolla, plage très prisée des surfers. Version différente du déchaînement des éléments. Nous y serons bientôt. Fébrilité du départ, quant tu nous tiens.
P.S. Cliquez sur l'image pour apprécier la hauteur de la vague.

jeudi 1 mars 2007

Départ dès lundi.


Dès lundi prochain, nous quitterons le Québec en direction de San Diego. Une courte virée à Memphis Tennessee, puis un arrêt au Grand Canyon en Arizona et enfin San Diego. Cette dernière ville, selon Dennis et Melissa Bussey qui y résident et qui nous serviront de guide en ville, est l'endroit le plus charmant des USA. Comme une image vaut mille mots, inutile de dire que nous prendrons quelques heures pour la visiter.

mercredi 28 février 2007

Dernier entraînement




Ouf...les derniers jours comme une course contre la montre...peu de temps pour écrire...Hier, nous avons repris l'entraînement virtuel à Brossard. Marcel et moi, en pleine action: la montée d'un col virtuel, une étape du tour de France. La découverte de l'académie cycliste fut une révélation et nous a permis de nous motiver à poursuivre notre entraînement. Consultez leur site web www.academiecycliste.com. Jean-Marc devait être des nôtres, un téléphone de dernière minute a modifié son agenda. Tôt, hier matin, nous étions chez lui pour installer sur son nouveau vélo une nouvelle cassette avec pignons 12-27 en remplacement de sa 11-23 (trop demandante pour les dénivellations du Nouveau-Mexique). Salut à Denis, présentement en Floride, il roule régulièrement et affiche plus 2000km à son compteur. On a tous hâte au 14 mars, début de notre odyssée à San Diego.

dimanche 25 février 2007

vendredi 23 février 2007

jeudi 22 février 2007

Léger...dites-vous?


Que diriez-vous de piloter le vélo le plus léger? Forte de son expérience en formule 1, Poshbikes fabrique des pièces et des cadres de vélo depuis une dizaine d'années. Son dada: rendre les vélos de plus en plus léger, tout en ne réduisant pas la résistance, la puissance et la performance. Son dernier-né, issu du projet 4.o, le "Storck fascenario "ne pèse que 4kilogrammes soit9,2 livres. Inutile de dire que les vélos Storck dont les composantes sont à la fine pointe, ne se donnent pas, il faut ouvrir ses goussets.
En comparaison le 5,9 ( vélo de Jean-Marc) un des plus légers chez Trek grimpe à 6,8kilo. soit 14.96livres.
Une différence de 5,76livres pour le fascenario multiplié par 8heures pendant 30 jours ( la durée de la traversée) donne 1382 livres soit 628 kilos en moins à traîner. Imposant! Transporter une bouteille d'eau au lieu de 2 réduit le poids de son vélo de 1 kilo(2,2livres), faire le choix de la combinaison suivante: enlever pompe, sac suspendu à la salle et petits outils (1 kilo,2,2livres) ou réduire son poids personnel( entre 1 et 3 kilos) permet d'atteindre le même résultat. Comme quoi tout est relatif.

mercredi 21 février 2007

Enfin...


Après Tallahassee, trois sentiments pourraient animer le cycliste qui complète son périple. Tout d'abord l'euphorie de toucher le point d'arrivée et de faire son entrée dans la ville de St-Augustines ( notre photo) pour procéder au traditionnel cérémonial d'immerger la roue avant de son fidèle destrier ( un peu de retenue quand même, sa fidèle bicyclette). Ce dernier sentiment pourrait être de courte durée si les lourds fardiers qui circulent à vive allure sur la route qu'il lui reste à parcourir venaient compromettre sa sécurité. Précaution et prudence, de rigueur.


Enfin, quand le cycliste jettant un furtif regard derrière son épaule, contemplera le chemin parcouru, l'énergie investie et l'amitié développée au cours de ses péripéties, il ne pourra qu'être fier de ses compagnons et de lui-même et sans aucune honte et amertume célébrer haut et fort sa réussite.

lundi 19 février 2007

Ébauche de trajet

Certains me suggèrent de rappeler les grandes étapes de cette randonnée à travers les États du Sud. Bien voilà. Aujourd'hui, L'ébauche du plan par Etat en nombre de jours et de kilomètres. Californie: 14-15-16 mars...390 kilomètres
Arizona: 17-18-19-20-21mars 760kilomètres ( une 1/2 ou une journée de pause prévue)
Nouveau-Mexique: 22-23 mars 330kilomètres
Texas:24-25etc...12 jours jusqu'au 4 avril)1595 kilomètres (pauses sporadiques incluses)
Louisiane-Mississsippi-Alabama:5-6-7-8-9 avril 795 kilomètres (pauses)
Floride: 10-11-12-13-14 avril 880kilomètres.
Total 4750 kilomètres 32 jours
Une ébauche conservatrice, qui permet des demi-journées de repos à tous les quatre ou cinq jours. Demain les étapes par jour.

dimanche 18 février 2007

Terrain plat et...


Bon, nous voilà à Tallahassee, la capitale. On traversera le campus de Florida State University, ( quelle équipe de football universitaire), des anciennes voies ferrées converties en piste cyclable et des routes de campagne pour nous rapprocher de notre but: l'Atlantique (350kilomètres). Terrain plat, quelques vallons...Pour un cycliste aguerri, trajet facile! Attention! Selon les statistiques, mars et avril, sont les mois les plus venteux. La tâche du cycliste pourrait s'avérer plus ardue si dieu Eole décidait d'y mettre du sien.

Je vous en conjure, cher dieu du vent, laissez-nous souffler quelque peu, relaxer et prendre connaissance des potins locaux. L'indiscret ou le curieux qui sommeille en notre for intérieur pourrait satisfaire sa soif de connaissances... pas toujours intellectuelles. En passant à Shiloh, les habitants nous apprendraient alors s'ils ont nommé leur ville en l'honneur de la fille de Brad Pitt et d'Angelina Jolie.
Vite l'océan et la fin du voyage...on est fatigué...

samedi 17 février 2007

De la musique à la fontaine de Jouvence.


Hier, accalmie sur le blog. Malgré les vents violents, fallait profiter des conditions exceptionnelles de glisse pour aller au ski.
Reprenons donc près de Pensacola ou nous avons laissé nos musiciens This Bike Is A Pipe Bomb, et enfourchons nos vélos virtuels. À une centaine de kilomètres de Pensacola, sur la carte à droite, c'est près de Tallahassee, la capitale, nous traverserons Ponce De Leon une agglomération de 500habitants. Quel intérêt...aucun...si ce n'est que ce Ponce De Leon débarqua en Floride en1513. Ce premier conquistador espagnol, subventionné par le roi, était à la recherche de l'île qui cachait la Fontaine de Jouvence ( celle, qui, selon la légende, apportait l'immortalité à ceux qui buvaient de son eau. Aujourd'hui, on achète des crèmes de beauté, on garde la forme, on traverse l'Amérique à vélo..ouch.)
Toujours est-il que ce Ponce...parti d'Espagne, pendant la saison des fleurs (autour de Pâques) amerrit, par hasard, sur cette côte qu'il nomma Florida qui veut dire fleurs. Simple, non.
On ne trouva pas la fameuse Fontaine, mais Ponce.. et les autres Espagnols, par la suite, laissèrent un fabuleux élexir aux générations futures. Pour lutter contre la principale maladie (le scorbut) qui terrassait les équipages, on apporta d'Espagne des kilos de semences qui, mises en terre, devinrent de beaux arbres qui produisirent de beaux fruits gorgés de vitamine C, source de vitalité: les oranges. Les orangers introduits sur le continent pour des raisons médicales devinrent au fil des temps, la principale industrie agricole de la Floride. Merci à messieurs les Espagnols.
Demain, vers la capitale...

jeudi 15 février 2007

La musique adoucit les moeurs.


Notre première "vraie" tempête de neige...rien à voir avec l'itinéraire que l'on prépare soigneusement dans la région de Pensacola en Floride, vous vous rappelez. Bon, y pas de tornade présentement en vue, sauf qu'un groupe de musique folk-punk très populaire aux USA et en Europe qui habite justement Pensacola, en provoque de temps à autre et ce, depuis 2001. Sa relation avec le vélo? Tenez-vous bien! "This Bike Is A Pipe Bomb" c'est le nom du groupe. WoW! Plus jeune, on connaissait Les Gants Blancs, César et les Romains, The Police.


Toujours est-il, que...pour faire sa promotion comme tout groupe qui se respecte, le trio distribue des auto-collants: son nom bien en vue. Vous devinez la suite... Un effort! Voyons! Un indice! On ne badine pas avec la sécurité aux USA. Alors! Certains fans apposent parfois le collant sur leur vélo en signe d'identification à leur idole, voguent à leurs activités, enchaînent l'engin pendant qu'ils assistent à leurs cours, c'est arrivé à Ohio State University, à St-Joseph University Philadelphie, à Austin Texas...


Passe par là, un représentant de l'ordre ( il ne connaît sûrement pas le groupe), aperçoit le collant ..."This Bike Is A Pipe Bomb" y voit un éventuel attentat, sonne l'alerte; on fait évacuer les lieux, on déploie les forces, on analyse et on fait sauter le dit vélo à l'aide du robot. Une battue est organisée, on déniche le propriétaire-terroriste que l'on capture. Ce dernier clame son innocence...présente les nombreux disques du groupe en défense, on le libère, on lui rembourse son vélo. La tempête s'apaise et The Bike Is A Pipe Bomb se produit devant ses fans.
Et nous, on peut poursuivre la préparation de notre itinéraire, ne reste que 600kilomètres pour atteindre les côtes de l'Atlantique...

mercredi 14 février 2007

De petits riens qui font un grand tout.


...Avant de continuer vers St-Augustines...pourquoi ne pas prendre connaissance du vélo en bois, création du manufacturier allemand: LikeaBike. Il permet à un enfant d'apprendre à faire du vélo sans peur. L'originalité du produit? Dès 2 ans, il peut s'asseoir et apprivoiser la selle, se mouvoir tout en ayant les pieds bien appuyés au sol puis petit à petit, selon son rythme, il apprend à pédaler seul, sans avoir besoin d'un adulte pour le retenir à l'arrière. Moins traumatisant.
Les bonnes habitudes, on le sait, s'ancrent dès l'enfance...plus tard, il préfèrera peut-être le vélo à l'auto...sinon par choix du moins par obligation.
Réchauffement planétaire, gaz à effet de serre... Comme vous, j'ai bien lu l'annonce du président de Virgin Airlines, le britannique Richard Branson qui offre 25 millions à quiconque pourra trouver un moyen de retirer 1 billion de tonnes de CO2 annuellement. C'est spectaculaire, alors pourquoi pas un aspirateur central qui nettoie l'athmosphère...à moins que, pour survivre, chacun de nous réduise ses émissions polluantes de 1 livre?????
Un moyen, le vélo. Richard Hon, président et fondateur de Dahon Bicycles qui compte plus 800 employés en Californie, en Chine et àTaiwan a choisi d'agir. Qualifié d'énergumène à l'époque, il voyage à vélo à son travail, depuis 1982. Fondée en 1975, peu après la crise du pétrole, son entreprise offre gratuitement, à tout employé qui s'engage à venir travailler trois(3) fois par semaine à vélo ou qui opte pour le transport en commun: un vélo. En Chine, pour les travailleurs qui demeurent en banlieue, il a construit des dortoirs bien aménagés pour ceux qui désirent minimiser leurs déplacements. Original et efficace... sans tambour ni trompette...

lundi 12 février 2007

Vers Tallahassee

La Floride a le statut d'État inhospitalier pour les cyclistes, en raison d'une population très nombreuse, ( pis on compte pas les touristes) c'est le quatrième état le plus populeux après la Californie, New york et le Texas. Son territoire traverse marécages et bras de mer, on doit s'attendre à peu de "backroad" routes de campagne avec circulation moins dense. Plusieurs ponts et des routes droites, avec un traffic important. C'est le cas de US 90 qui nous mènera à Tallahassee, la capitale de l'état.

À quelques kilomètres de Pensacola, il y a une minuscule communauté ( 1500habitants) tranquille qui porte le nom...de Bagdad... les citoyens veulent-ils changer l'appellation??? Contrairement à ce que l'on pourrait penser, dans cette partie du trajet, il faudra utiliser le dérailleur, car quelques légères montées demeurent au programme. Ce sera peut-être plus facile, surtout qu'après une trentaine de jours à vélo, j'imagine qu'on va avoir perdu quelques kilos.
On change pour la dernière fois de fuseau horaire...

dimanche 11 février 2007

Dauphin Island


Ce n'est jamais bon de revenir en arrière, mais bon retraitons de quelques kilomètres pour se retrouver sur Dauphin Island. On avait traversé vers Pensacola en Floride: retour au milieu de la baie.
Pourquoi? Heuh...Un dénommé Lemoyne d'Iberville ( pour les plus vieux, quelle série de télé culte) y avait installé en 1699 un petit poste qu'il avait fortifié par la suite et dont on peut encore aujourd'hui visiter les installations.
Avez-vous remarqué la position stratégique? De l'île, on contrôle toute la baie et presque toute la côte; nos anciens explorateurs connaissaient leur géographie...y avait pas de cartes ni de GPS.
Si elle porte le joli nom de Dauphin Island, ce n'est pas parce qu'il y avait beaucoup de dauphins qui nageaient autour. Non! Votre histoire... souvenez-vous qu'en France, à cette époque, l'héritier du trône s'appelait le dauphin. Or, on donna ce nom à l'île en l'honneur de la conjointe du Dauphin Louis, la Dauphine Marie de Savoy.
Il ne reste que 850 kilomètres pour atteindre la côte est de la Floride.