lundi 12 mars 2007

Los Angeles ou San Diego

Nous sommes lundi p.m.,assis a la table d'une bibliotheque publique dans le quartier Mission Hill de San Diego, j'ecris cette chronique des deux derniers jours.Vraiment les bibliothecaires sont tres gentilles et avenantes. Aucun probleme pour avoir acces a l'ordi.
Il a fait un soleil radieux et la temperature oscille autour de 80 a San Diego et 90 a Los Angeles. Dimanche, en quittant l'Arizona nous avons traverse le Mohave Desert...plus de 200km de pierraille, sable et roc. N'entre pas qui veut en Californie, a la frontiere, une guerite pour l'inspection des vehicules:loi sur l'environnemnt oblige. Puis une route a trois voies longue, longue et tres longue. A mi-chemin, nous nous arretons (il reste 120km de desert) a la seule halte possible, une station service issue de nulle part, genre Bagdad Cafe.
Gare dans le stationnement, notre camionnette attire les regards. serait-ce sa plaque d'immatriculation ? Serait-ce que la salete incrustee dans ses flancs, blanchis au calcium, made in Quebec, jure avec les 14 Corvette rutilantes cordees de chaque cote de notre vehicule? Allez savoir.
Nous reprenons la route et decidons de bifurquer vers Los Angeles, histoire de saluer Pamela a Malibu Beach. Ce qui nous attend depasse l'entendement. D'abord et surtout, un dimanche p.m.,des autos, des autos, et encor des....par milliers qui circulent sur des autoroutes larges, larges, larges a cinq ou six voies. Ca roule en fou,140,150 km/h a sis ou sept autos de large,on me depasse a droite et a gauche: des Mercedes, des BMW, des Ferrari nommez-les...c'est effarant. Sur plus de 100km a rouler sur ces autoroutes, nous sommes surpris: aucun bouchon, aucun accident. Vroumm, j'me fais depasser (ou je suis depasse) par une Bentley.
On fait quand meme notre chemin pour finalement descendre vers Malibu Beach a travers un canyon sauvage. La circulation est intense, au tournant,c'est la plage et le Pacifique. A notre droite Pepperdine University, devant nous la mer et accrochees ici et la au flanc des collines environnantes, des maisons dont je vous tairai la dimension et l'architecture pour ne pas vous rendre jaloux. Peu importe le prix. On ne peut l'imaginer. Il fait chaud, sur Ocean Boulevard, la circu. est demoniaque,les decapotables pullulent, les motos petaradent et les tenues legeres sont en vogue et, nous hybrides humains venus du froid, nous avancons a pas de loup, n'osant lever notre regard que sur la beaute du paysage. Hum...Hum...Parfois nos yeux lorgnent vers...pas les miens, accroches qu'ils sont au pare-choc de la voiture qui me precede.Est-ce que je manque quelque chose? Pour vivre ici faut-il etre beau jeune, bronze et riche? JE VOUS LAISSE REPONDRE.
Avons voulu jeter un coup d'oeil a Beverly Hills et UCLA, mais les bouchons dans les rues de la ville nous incitent a prendre une folle autoroute pour en sortir au plus tot.
Un regard rapide a Universal Studio, puis direction San Diego. Los Angeles: ville de beton, de voies rapides, de tu m'as-tu vu,... y vivrions-nous? Pas moi.
A suivre...a San Diego

2 commentaires:

Patrick a dit…

Dommage que n'ayez pas eu le temps de visiter UCLA. Un campus universitaire sous les pins, ça vaut le déplacement.
Bonne route!!
Caius Criticus

Rachel a dit…

Je suis bien d'accord avec Caius Criticus: vous auriez pu moins lorgner les chairs offertes des Miss Cité et mieux apprécier les chaires ouvertes de l'Université... Enfin, question de priorité!
Attention: We're watching you!
Lady Hatley