mercredi 31 janvier 2007

Création actuelle et ... un peu de passé.


Ce vélo expérimental dessiné par des étudiants de l'Université Purdue en Indiana ressemble plus à un tricycle, dirions-nous, pure tromperie! Excellent pour maintenir son équilibre à l'arrêt d'un feu de circulation ( il n'y aura plus aucune raison de brûler un feu rouge), cet hybride(?) révolutionnaire reprend lentement sa forme de bicyclette, dès qu'on se met à rouler: à mesure que la vitesse augmente, les deux roues arrières parvenant à se fondre l'une dans l'autre pour ne faire qu'un.
Quant au Texas que nous avons laissé derrière nous, hier, rappelons que cet immense État détient le record du nombre de drapeaux sous lequel il a pavoisé: six (6): France (1684, Cavalier de la Salle, on aurait pu passer nos hivers ici), Espagne (1690) Mexique (1821) , Republique du Texas(1836, état indépendant), USA (1845), Etats Confédérés (1861) et retour USA (1865). Quant à Sam Houston, le président de la République du Texas, c'est le seul politicien étranger qui a aussi siégé au Sénat américain.

mardi 30 janvier 2007

Texas suite et fin...

De Austin à la frontière de la Louisiane, il ne restera que 500kilomètres et l'est du Texas... derrière nous. De moins en moins vallonnées, les routes de cette région sont bordées de fermes et de ranchs ou paissent paresseusement les longhorns. Puis le paysage se transformera peu à peu et le cycliste accèdera à la partie très boisée qui mène à l'État voisin.
Ce sera d'abord le bonheur de rouler sur le chemin peu fréquenté qui traverse le Sam Houston National Forest salué par les immenses pins qui atteignent 70 à 80pieds et qui longent le trajet. La forêt se densifie, devient presqu'une jungle et le parc national fait place au territoire de l'industrie forestière. Il faudra alors partager la même route peu large, sans accotement, avec de longs et lourds fardiers chargés de centaines de billots de bois qui surgiront, souvent à des vitesses folles. Attention et prudence de rigueur.

Forêts plus touffus, signe que les marécages de la Louisiane ne sont plus très éloignés.

lundi 29 janvier 2007

Terrain de jeu de Lance Armstrong

Les routes de la "hill country" autour de Austin évoquent, pour un cycliste informé, les nombreuses sorties d'entraînement de Lance Armstrong. Terrain de prédilection du champion, les routes peu achalandées, tortueuses et vallonneuses qui entourent la ville lui ont permis, tout au long de sa carrière, de garder ses mollets raffermis. Aujourd'hui, à la retraite, il y roule encore, avec des pelotons de cyclistes qui, pour le suivre, doivent verser quelques oboles à sa fondation pour la recherche sur le cancer. Au hasard d'un virage ou d'une montée, peut-être le doublerons-nous?

dimanche 28 janvier 2007

Milieu de parcours.

Arrivé à la hauteur de Austin, nous aurons roulé la moitié du trajet. Nous croiserons alors "The Chisholm Trail" route ou large sentier allant vers le nord et que les aventuriers d'une autre époque, "les cowboys"empruntaient pour mener le bétail du Rio Grande jusqu'à Wichita ou Abilene au Kansas, un trajet de plus de 1000kilomètres. Buffalo Bill y fit ses premières armes.

Traversant le Texas et l'Oklahoma, le troupeau de bêtes à cornes (Longhorn) comptait de 2500 à 5000 têtes et s'étendait sur trois ou quatre kilomètres. Encadré par un responsable, une dizaine de "cowboys", un cuisinier et un homme pour s'occuper des chevaux, le troupeau progressait de 15 à 20 kilomètres par jour, broutant et s'engraissant dans les pâturages, ici et là tout au long du trajet. On calculait entre deux (2) et trois (3) mois pour réussir cette randonnée.

Pourquoi passer si à l'ouest? C'est que les animaux du Texas avaient été déclarés, par la loi, interdits de séjour au Missouri et dans une partie du Kansas parce qu'ils étaient parasités par des "tiques". Ces dernières transmettaient au bétail local une fièvre ( appelée tantôt texane tantôt espagnole) qui décimait le cheptel rapidement alors que les "longhorns" semblaient immuniser.

Parfois, comme maintenant sur nos ponts, on assistait à de longs bouchons de circulation, mais sur la rivière. Il n'y avait pas mille endroits pour passer, les gués peu nombreux et toujours à la même place. Chaque troupeau étant forcément ralenti lors de cette opération, on peut imaginer la scène quand quelques autres concurrents se manifestaient. Il fallait aussi composer avec les Indiens, Comanches, Cherokees ou Kiowas, dont on foulait le territoire et qui demandaient une redevance, un droit de passage: soit quelques bêtes à déguster.

Les "Longhorns" ne font plus le trajet à pied vers les "corrals"(enclos), mais ils sont encore très présents sur les tables américaines. Au Texas, nous aurons plus d'une occasion de déguster quelques mignonnes pièces, servis en portion éNORME ici, sur quelques B.B.Q improvisés. Tout cela en se faisant raconter l'histoire de ces hommes rudes qui risquaient leur vie pour que le steak du sud puisse aboutir sur les tables des familles du nord et de l'est.

Cet engouement soudain pour le steak apparut après la guerre civile. L'armée ayant requisitionné la nourriture disponible pendant la guerre, peu de bovidés avaient survécu à cette ponction à l'est du Mississippi. Par contre, des milliers de vétérans et de citoyens nourris de cette viande pendant cette période y avaient pris goût; la demande était maintenant forte, la denrée rare et son prix exorbitant ( 50$ par tête). Interdits de passage parce que leurs troupeaux étaient accusés injustement de tranporter la fièvre, les Texans, eux, avaient élevé des millions de "longhorn" et n'avaient aucun marché ( un boeuf se vendait 3$),

Quelques entrepreneurs ont saisi la conjoncture; ils ont créé d'immenses enclos à Abilene et Wichita au Kansas, près de la ligne de chemin de fer. Les bestiaux y étaient transigés, puis transportés rapidement par le rail pour satisfaire le nouveau marché. Ne restait qu'à créer des sentiers, des "trails" pour que tout ce beau monde se rende le plus sécuritairement possible à son dernier repos. Ainsi était né "The Chisholm trail".

Le Texas compte encore sur les "longhorns" pour son économie tandis que les aventuriers modernes ont troqué les chevaux pour la bicyclette.

samedi 27 janvier 2007

De brun à vert.

À Del Rio, si les "snowbirds" canadiens préfèrent prendre la route qui les mèneront au golfe du Mexique et de ses eaux chaudes, notre itinéraire serpentera plutôt entre les nombreuses collines qui nous amèneront à Austin, la capitale. C'est troquer les vents de face du golfe contre les innombrables montées. Les dénivellations continues varient de 800 pieds à 2000pieds. Des vallons verdoyants ( le vert des arbres et des pâturages remplacera le brun du désert) succèderont aux côteaux luxuriants. Quelques jours, en somme, pour pratiquer nos élégantes sorties en danseuses et choisir les petits braquets de nos vélos.

Pas de montées spectaculaires comme au Nouveau-Mexique, mais de fréquentes grimpées, les unes à la suite des autres. La conversation tournera autour de nos pédaliers et de leur efficacité. Espérant, pour jeter quelque baume sur nos mollets vannés et endoloris, une légère escapade musicale dans la capitale du "live music" Austin (il y a plus de 150 endroits ou l'on présente de la musique). Qui ne connaît pas la célèbre émission de télé "Austin City Limit" qui a reçu, au fil des ans, sur sa scène extérieure, les meilleurs musiciens.

vendredi 26 janvier 2007

Pour se consoler du dopage.

Le cyclisme professionnel est en crise de dopage, cela n'arrête pas l'innovation. Pour nous les profanes, voici, Locust, du designer Joseph Cadek, un vélo pliable qui se range dans le coffre de son auto et qui se remise facilement partout. Équipé d'un changement de vitesse aux poignées, de freins à disque et d'une courroie plutôt que d'une chaîne (plus de graisse sur les pantalons) ce vélo s'avèrera très utile dans les grandes villes. L'expression "Park and Ride" prendra alors tout son sens. Inconvénient mineur, sa couleur: ne pas quitter la maison avec son boyau d'arrosage.



Ci-contre, le Magic 300 que Cannondale a sur sa planche à dessin, un vélo de montagne avec suspension avant déportée qui absorberait les chocs tout comme les genoux d'un skieur.

jeudi 25 janvier 2007

Cyclisme et dopage.

Que de révélations cette semaine! Il y a quelques jours, je vous présentais le vélo dessiné pour l'équipe Quick Step,( Tour de France, etc...) saison 2007. Eh bien, cette équipe professionnelle européenne fait la manchette, de ce temps-là. Ainsi le quotidien flamand "Het Laatste Nieuws" accuse le manager de l'équipe Patrick Lefévère, de pratiques de dopage.
Le journal révèle que le manager favorisait sinon organisait la prise de produits dopants par les membres de son équipe en plus d'en avoir utilisé abondamment alors qu'il était lui-même coureur: donc, depuis plus de 30 ans. Celui-ci s'insurge, se déclare innocent et poursuit le journal, tout en avouant qu'il a consommé des amphétamines 7 ou 8 fois vers la fin de sa carrière.
Plus est, l'ancien champion Johan Museeuw (1996) a passé aux aveux, mardi, dévoilant qu'il s'était dopé à sa dernière saison; il a fait cette déclaration au moment ou il doit répondre de ses gestes devant la justice, en avril prochain. Museeuw était jusqu'à hier, responsable des relations publiques de Quick Step et ancien coureur sous la houlette de Lefévère qu'il n'a pas dénoncé plus tôt, par peur de représailles confie-t-il. Un autre coureur encore actif révèle au journal, sous le couvert de l'anonymat, que les coureurs se dopent ( EPO, cocaine, speed, extasy) et que l'équipe achète les contrôles.
À suivre...est-ce, enfin, la fin du dopage?

Pas de produits dopants dans nos bagages, c'est assuré.

mercredi 24 janvier 2007

Des réserves naturelles.


En consultant la carte de la pointe sud du Texas, avant Del Rio, on remarque le Big Bend National Park, une réserve protégée dans ce vaste territoire sauvage et inhospitalier qui longe la frontière. De l'autre coté, parallèlement au Big Bend, le Mexique a créé l'an dernier, le Rio Bravo del Norte, une réserve naturelle de 30 pieds de large par 600 milles de long. Ce corridor écologique, voué à la conservation, pourrait aussi améliorer la sécurité de la frontière, que contrebandiers et immigrants clandestins traversent allègrement.

La photo ci-dessus nous rappelle combien cette dernière est une passoire. On y aperçoit un véhicule de patrouille, traînant derrière lui une serie de pneus qui servent à aplanir et niveler cette route de sable entre la frontière et la US 90 (que nous emprunterons). L'objectif de cette opération qui se fait chaque jour étant de déceler les traces de pas de ceux qui auraient passé clandestinement; ainsi informés (?) les douaniers tenteront de les intercepter... quelque part. Méthode rudimentaire.

En quittant Del Rio, notre trajet s'éloigne de la frontière pour foncer vers l'est passant à travers la région des collines qui nous mèneront vers Austin et San Antonio.

mardi 23 janvier 2007

Les vents dominants.


En regardant attentivement la carte du Texas, l'on remarque que le trajet entre El Paso vers Big Bend National Park et Del Rio (100kilomètres plus au sud) s'effectue sud-est. Rien de bien malin, me direz-vous. Faux, puisque dans cet axe, le territoire aride de ce coin de pays est balayé par les vents dominants qui proviennent du golfe du Mexique. Quel vent, pensons aux ouragans! En langage concret pour un cycliste, ça veut dire: un vent de face et conséquemment un rythme de pédalage un peu plus ardu. Heureusement que l'altitude passera de 4000 à 3000pieds.

Après Big Bend et Del Rio, notre trajet emprunte plutôt la direction est, quelque peu nord-est, vers Austin, le vent devenant alors latéral ou un peu de dos. Plus facile me direz-vous, ce sera à voir. De toute façon, il faut faire avec les éléments. Ces derniers influencent toujours le cycliste. En Arizona et au Texas, des bourrasques de vent inattendues soulèvent fréquemment des nuages de poussière (dust devil) sinon de sable. Ces rafales sont si violentes qu'elles déportent le cycliste de quelques mètres, le projetant quelquefois au milieu de la chaussée. Prudence et attention sont donc de mise.

Au Texas, il faudra se méfier des pluies abondantes (très abondantes), soudaines et de courte durée qui fondent sur le pauvre voyageur et l'aspergent complètement, le laissant pantois et complètement trempé. Ces pluies fortes alimentent des torrents impétueux qui envahissent les routes et les rendent quelquefois impraticables. Cet état de fait se comprend aisément quand un orage imprévu a éclaté au-dessus de la tête du cycliste, mais semble inexplicable quand ce dernier roule sous un ciel bleu. Pourtant, cette crue soudaine se produit souvent et résulte de pluies diluviennes, quelques kilomètres plus loin, qui gonflent en un rien de temps, ruisseaux et canaux, leurs eaux ruisselant à grande distance; s'il surprend encore le touriste, le phénomène est de notoriété texane.

lundi 22 janvier 2007

Région inhospitalière.


Les 700 kilomètres qui séparent El Paso de Del Rio traversent donc une région inhospitalière qui, à l'époque était le dernier refuge de plusieurs hors-la-loi. Ci-contre, la route vers Sanderson, c'est pas un paysage époustoufflant, bonne nouvelle: c'est un faux-plat descendant. Dans ces espaces à découvert, on espère un vent de dos, surtout pas un vent de face. Il faudra parcourir de longues distances sans aucun service, souvent sans habitation, c'est le cas du 100kilomètres entre Marathon et Sanderson de même que des 120 entre Sanderson et Langtry, ou l'excentrique Judge Roy Bean ( en 1881) exerçait arbitrairement la justice sur tout l'immense territoire à l'ouest de la rivière Pecos (i.e. jusqu'au Pacifique).


Assis derrière le bar de son saloon, nommé "Jersey Lilie" en l'honneur d'une actrice britannique qu'il avait connue, son code criminel truffé de lois maison, à ses cotés, il rendait ainsi justice, son révolver toujours bien en vue sur le comptoir. Souvent il intimait à la partie perdante au procès de payer une tournée à l'auditoire qui, on s'en doute, était plus que nombreuse. Sur ce trajet aride, un arrêt s'impose à ce bar pour y ingurgiter une pinte de bonne bière, refaire ses forces ou ses provisions d'eau(?) et se délecter des anecdotes de ce personnage très coloré avant de reprendre la route pour toucher Del Rio 80 kilomètres plus loin: une ville assise sur la frontière, jumelle de Ciudad Acuna au Mexique.

dimanche 21 janvier 2007

Surdimension du moyeu


Un rapide retour sur le vélo de l'équipe Quick Step. Entre autres le détail du moyeu et des roues Roval qui équipent le Specialised Tarmac Sl.
Terminé la digression sur les innovations. À demain pour la suite sur le Texas.

Un porte vélo innovateur.


Fatigué de poser et d'enlever le support à vélo? Eh bien, les nouvelles voitures Opel vendues en Europe, peuvent être équipées, en option, d'un porte vélo intégré. En effet, le Flex Fit peut accueillir deux vélos et il s'escamote dans le pare-choc arrière. Avant de refermer, prendre soin d'enlever les vélos.
Verrons-nous ce porte vélo ici. Peut-être pour bientôt, puisque la Saturn Astra qui sera sur le marché bientôt hérite de la plateforme Opel.

samedi 20 janvier 2007

Vélos de demain

Pour faire diversion et rêver un peu, avant de reprendre la route. Une réalité et deux projets.

Le Specialised Tarmac SL 2007 fabriqué pour l'équipe Quick Step (belge) dont font partie les champions du monde de 2005,Tom Boonen, et de 2006, l'italien Paolo Bettini , avec composantes Campagnolo, roues Roval et pédale Look. Ci-dessous, un vélo hybride à essence et dessiné pour la firme italienne de motos Aprilia.


À droite, dessiné pour une firme suédoise,
un vélo construit d'une seule pièce plutôt
qu'assemblé et soudé de divers éléments.

vendredi 19 janvier 2007

Au sujet du Texas

Le Texas, deuxième en superficie, ( après l'Alaska ) est également le deuxième état le plus populeux: 21,000,000millions d'habitants et suit de près la Californie ( New York est troisième). Les principales industries, on s'en doute , sont d'abord le pétrole, le gaz naturel et l'agriculture ( coton et élevage de bovins). Contrairement à ce que l'on pourrait penser deux présidents des USA sont nés au Texas soit : Dwigt Eisenhower et Lindon B.Jonhson, George Bush, bien qu'élu au Texas est né au Connecticut. Le Texas n'est pas un pays plat, son plus haut sommet culmine à 8,749 pieds (Guadelupe Peak) et certains sommets des Davis Mountains ( que nous traverserons :Fort Davis) entre El Paso et Del Rio trône à plus de 8000pieds.

La capitale Austin, une ville universitaire, doit sa renommée à ses nombreux concert publics (live capital music of the world) blues,country,reggae etc. Les collines qui entourent la ville récèlent d'excellents parcours pour les cyclistes et le plus célèbre célèbre d'entre eux,Lance Armstrong, y a peaufiné son entraînement. Houston est la ville plus populeuse tandis que San Antonio allie histoire et modernité. ( Peu après la déclaration de l'indépendance du Texas face au Mexique en 1836, Davy Crockett et 200 autres volontaires y laissèrent leur vie défendant la petite mission Alamo contre le général mexicain Santa Anna et ses milliers d'hommes. "Remember the Alamo" devint le cri de ralliement des soldats du général Sam Houston qui scella l'indépendance et proclama la Republique du Texas. Dix ans plus tard, en 1845, le Texas devint officielllement un état américain.)

Comme notre trajet passe à égale distance de San Antonio et Austin, il est plus que probable, que nous y jetions quelques regards. Quelques dix jours seront nécessaires pour traverser cet État.

jeudi 18 janvier 2007

Relâche aujourd'hui.

Comme je dois quitter pour une journée de ski alpin , alors à demain.

mercredi 17 janvier 2007

Les Farmer's Road...

Même si le Highway 90 semble ennuyeux et interminable, le Texas est doté de routes très acceptables. Grâce, en particulier, à un ancien représentant au Congrès, devenu par la force des événements ( assassinat de Kennedy), président des USA. Lindon B. Johnson, élu au Congrès et au Sénat, représentait le Texas. Pendant son mandat, il a fait élargir ou contruire plusieurs routes de campagne. Son objectif: faciliter aux fermiers le déplacement de leur machinerie et le transport de leurs produits vers la ville, ce qui leur amenait une importante source de revenu. Comme nous emprunterons quelques-unes de ces "Farmer's Road" comme on les appelle, un coup de chapeau à cet ancien président qui, sans s'en douter, rendait un fier service aux cyclistes d'aujourd'hui. Cette réalisation permet à ces derniers de circuler sur des routes larges et dotées d'un bel accotement.

mardi 16 janvier 2007

À perte de vue...


Le sud-ouest du Texas: des routes désertiques.

lundi 15 janvier 2007

Sud-Ouest du Texas


Les 700 kilomètres qui séparent El Paso de Del Rio dans le sud-ouest du Texas font partie du Chihuahuan Desert. Rouler dans le Big Bend Country ne sera pas une sinécure. C 'est la région des plus grands gisements de pétrole, des routes interminables et désertiques, des plus hautes montagnes et des comtés les moins peuplés de tout le Texas. Mais c'est aussi la beauté des pierres, le silence du désert et la majesté des cieux aux milliers d'étoiles. Qui n'a pas vibré à ces magnifiques images relayées par les films, spaghetti-western en particulier: "thumbleweeds" roulant dans les longues plaines désertiques sous un soleil torride, nuit noire sous une pluie d'étoiles et tranche de vie de ces hommes qui tentent de rendre ces lieux hostiles, habitables. Voilà, pour le Sud-Ouest du "Lone Star State" comme on surnomme le Texas.

dimanche 14 janvier 2007

Histoire de jumelage.

À une centaine de kilomètres de El Paso, nous joindrons la minuscule ville de Sierra Blanca 560 habitants qui est jumelée, pour le meilleur ou le pire, à la grande ville de New-York. D'ou vient cette alliance? Comme depuis 1992, il est interdit de jeter à la mer, les tonnes de boue ( résidus solides résidentiels et industriels traités par les usines de filtration) il fallait bien les faire disparaître. Les brûler complètement? Coût astronomique à cause de la présence de matières toxiques et chimiques ( Cornell University en a dénombré, 60,000.) Tout un problème. Une solution en attendant? Les épandre quelque part! On a cherché un terrain propice. En Arizona, la population a refusé.

Merco a donc acheté un immense ranch, près de Sierra Blanca et y épand sur ses terres, les 250 tonnes par semaine que les convois ferroviaires lui amènent. Ça fait pas l'unanimité...bien entendu: risques pour la santé et odeurs persistantes sont à demeure. Y dormirons-nous?

samedi 13 janvier 2007



Deux vieilles photos. Ci-dessus, de gauche à droite Marcel,Claude Denis et Jean-Marc à leur arrivée au Blue Ridge en Virginie.
Jean-Marc et Marcel, tout souriants après une montée d'une dizaine de kilomètres (Blue Ridge Mountain)

Le Texas et la frontière

El Paso, nous sert de porte d'entrée au Texas, tout comme pour bon nombre de Mexicains. Le Rio Grande échelonnant la frontière sur des milliers de kilomètres, on estime qu'un million de personnes traversent clandestinement le fleuve, chaque année. Une opération qui s'avère de plus en plus risqué puisqu'on a enregistré une quarantaine de morts l'an dernier. Devant l'ampleur de l'immigration clandestine, parfois la nature humaine s'enflamme, le port d'arme étant légal, la justice se tient au bout de certains doigts. Ainsi le procès et la condamnation de deux Texans reconnus coupables d'avoir tire et tué deux "illegaux " fait la manchette et soulève les passions.

On estime qu'entre 15 et 20 millions de Mexicains vivent illégalement aux USA, dans le Sud principalement. Plusieurs entreprises manufacturières et agricoles y voient des avantages: c'est leur seul espoir de trouver de la main d'oeuvre, de faire tourner l'économie et de survivre. Par contre, la présence "d'illégaux" amènent son lot de problèmes. En santé, au Texas, on évalue à 80$ millions, le coût des soins prodigués à l'urgence; au niveau de l'impôt, le gouvernement fédéral, situation ironique, a ouvert à Atlanta un bureau ou ces derniers sont invités à venir payer volontairement leurs redevances à l'État( sans être importunés) et...ça marche. Enfin, au niveau de la sécurité routière, des milliers de personnes conduisent sans permis ni assurances, situation plus que cahotique.

Face à tout cela, la justice est impuissante: comment arrêter des millions de personnes? Les emprisonner, les traduire devant les tribunaux etc...une entreprise colossale. L'amnistie semble la seule option: une solution qui ne fait pas l'unanimité. De El Paso à Del Rio, nous pourrions bien être témoins de quelques tentatives d'entrées illégales et d'escarmouches entre clandestins et l'un des 6000 nouveaux agents engagés pour surveiller la frontière que notre route longe sur une bonne distance.

vendredi 12 janvier 2007

Un peu de neige.


Quelle surprise!!!! Ce matin, au lever, quelques centimètres de neige, Mais ça disparaîtra au cours de la journée puisqu'on prévoit réchauffement et pluie. Nostalgique!!!Une photo de ma sortie d'hier pour rappeler qu'il y a quelque part au Québec de la poudreuse. (Ne pas tenir compte de la très mauvaise technique employée par le skieur;c'était pour les besoins de la photo).

jeudi 11 janvier 2007

Voici... de la neige





De la poudreuse en abondance, des conditions impeccables et une glisse rapide; tous les ingrédients réunis pour une merveilleuse journée de ski de fond. Sauf puisqu'il y a toujours un mais... 3 heures de voiture pour apercevoir la grande dame blanche. Au diable les distances...quand on aime (la neige) ...on a toujours vingt ans.
Vignette de la photo 1: Sourires pour la postérité et bonheur de Claude, Matthieu, Claude et Fernand d'avoir retrouvé quelques arpents de neige.

Ski de fond

Une première cette année. Comme il y a de la neige en quantité appréciable dans la région de Québec, ( malgré cet enthousiasme, j'apporte mes skis de guerre) je ne pouvais rater l'occasion d'une petite virée à la forêt Montmorency pour aujourd'hui. Je vous en reparle.

mercredi 10 janvier 2007

Enfin le Texas

Si le Nouveau-Mexique, un État peu connu, s'est révélé au monde en 1945 ((vous vous souvenez, oui, de son gadget! Boom! Boom! La célébrité! "The Gadget" du nom de la toute première bombe nucléaire qu'on a fait exploser près de Algomordo. Depuis, c'est 2000 bombes qui ont explosé à travers le monde. Fin de la disgression, à nos moutons...nos vélos.)) le Texas , prochaine étape, fait partie de l'histoire américaine depuis l'implantation des missions, il y a plus de 400 ans.

Il faudra rouler 1710 kilomètres pour le traverser. Quelques jours à se balader sous le ciel toujours bleu. Quel malheur! Il faudra donc enjamber le Rio Grande pour entrer dans la ville de El Paso (600000habitants) qui partage une frontière commune avec la ville mexicaine de Ciudad Juarez (1200000Hab) et y prévoir un arrêt. Ne pas se priver de franchir la frontière pour aller enfiler un taco ou un enchiladas dans cette ville mexicaine (4e en importance), ou simplement y marcher ( on évite de prendre son auto). Pour 12,50$, on prend le Border-Jumper(trooley-bus), ou bien on dépose 0,25$ à la guérite et on traverse, à pied, le pont.
Au nord de El Paso, le White Sand National Monument, un des seuls déserts de sable blanc, mériterait aussi une visite, on verra...

P.S. Un mot sur la Floride. Je sais que je m'éloigne de mon sujet, mais bon comme je connais quelqu'un qui n'est pas trop loin de Briny Breezes. Ca vient juste de sortir, 97% des 500 résidents ont voté et 80% ont approuvé la vente de leurs maisons mobiles. Le tout pour 510 millions, soit 1 million par maison, ouf. La transaction sera complétée en 2009.

mardi 9 janvier 2007

De l'eau...

Encore enrhumé, aujourd'hui, j'ai pourtant respecté des consignes édictées pour un prompt rétablissement; mais bon, il semble que ça prenne une semaine avant que notre système immunitaire terrasse le virus. C'est connu...on a toujours espoir d'une victoire plus rapide, sauf que la nature doit faire son oeuvre. Boire beaucoup d'eau permettrait de liquéfier le mucus et ce dernier s'échapperait plus facilement. Rudimentaire non...Boire...Boire...je m'y mets. Un geste aussi nécessaire qu'à vélo.

Lors d'une sortie de vélo, la déshydratation est l'ennemi contrôlable no 1 du cycliste. La perte d'eau par la transpiration entraîne une perte de poids qui entraîne à son tour une perte de rendement. Les spécialistes conviennent que pour une perte de masse de 2%, le cycliste diminue son rendement de 20% ( calculons notre poids). C'est pas mal...On se préoccupe à rester dans la roue de celui qui nous précède pour sauver quelque pourcentage d'effort et on oublie de boire...Certaines fins de parcours nous paraîtraient sûrement plus aisées si on s'appliquait à boire 1 à 11/2 litre d'eau à l'heure. C'est comme pour le rhume...élémentaire. Alors à nos bidons...Prêts...BUVONS...Je m'y engage durant le voyage.

lundi 8 janvier 2007

Dernier regard sur le Nouveau-Mexique

Comme le petit virus qui s'est subrepticement introduit dans mes roses poumons n'a pas manifesté l'intention de déguerpir, j'ai dû reporter à une date ultérieure le début de mon entraînement plus intensif. Tousse...tousse...teuf..teuf..le souffle court...j'espère bien l'extirper de ses positions pulmonaires très bientôt.

Entretemps, quelques notes de voyage sur le Nouveau-Mexique. Cet État qui a adopté le yucca( nous le verrons en fleur), comme emblème, a la géographie la plus variée (hauts sommets et plaines) des USA. Sa population:1,900,000habitants dont 80% vit dans la plaine et 700,000 de ces derniers sur les rives du Rio Grande, près de la région que nous allons traverser. À cet endroit, le Rio Grande qui a déjà perdu 4/5 de son débit, en raison de la perméabilité de son lit, cache une nappe d'eau phréatique très importante. Ses eaux de surface, couleur de boue rouge, coulent paresseusement à moins d'être gonflées à bloc par des pluies diluviennes que lui charrient ses affluents et alors d'énormes crues inondent les villes riveraines comme ce fut le cas l'an dernier et causent d'innombrables dommages.

En route vers El Paso, nous sillonnerons l'unique avenue de la petite ville de Hatch, sacré "capitale du chile". En effet, sur des acres et des acres, on y cultive plus de 2000 ( oui) espèces de"chile pepper", de couleurs et grosseurs différentes, de très épicées à très douces que l'on ajoute rôties, bouillies, frites, cuites ou nature au chili. Un marchand propose même un chili de Noel: sauce mi-verte, mi-rouge. Le Hatch Chile Express, 622 Franklin, jouit d'une réputation enviable et un bref arrêt s'imposera. Qui sait? Jane Fonda ou Ted Turner, des clients assidus seront peut-être au comptoir.
Comme le "chile" est reconnu pour ses exceptionnelles qualités nutritives, cette halte procurera assez d'énergie pour rouler sous les nombreux pacaniers qui bordent la route vers El Paso, Texas.

dimanche 7 janvier 2007

Du mal de séant au mal de tête

Comme la traversée du Nouveau-Mexique se fait après quelques jours de vélo, il faut bien s'attendre à voir poindre quelques maux. Assis de longues heures sur son siège, le cycliste d'aujourd'hui, tout comme le cavalier d'hier, peut alors être confronté au mal du séant...et comme chacun le sait, une irritation à cet endroit devient inévitablement cauchemardesque. Le milieu humide et chaud, la friction et surtout la pression exercée par la selle sont les principales causes de cet échauffement qui n'a rien mais rien du tout à voir avec le réchauffement planétaire. Quelquefois, un ajustement de cette dernière corrige la situation, parfois son changement pour un siège plus adapté s'avère bénéfique. Par contre, certains produits dont la crème à chamois ( Assos, en particulier,à ne pas oublier dans ses bagages, ou Chamey...cream, certains emploient même Bag Balm pour animaux) aident à prévenir cette embarrrassante épreuve. L'oxyde de zinc qui a servi à badigeonner les fesses de nos nouveaux-nés permet également de soigner cette irritation (s'en procurer pour les urgences).

Le mal de tête quoiqu'à l'opposé du mal fessier pourrait, lui aussi, causer son lot d'embêtements lors de la traversée du Nouveau-Mexique. L'on parle ici du mal d'altitude; il se manifesterait près de Silver City puisque cette partie du trajet se fera entre 6000 et 8000pieds. Bien qu'on ne soit pas à une altitude critique ( les symptômes sont plus fréquents à 10000pieds et plus) il faut s'attendre à un accroissement de la respiration, un phénomène bien connu sous le nom d'hyperapnée. Le facteur qui influence cette augmentation de la profondeur de la respiration n'est pas le manque d'oxygène mais bien la variation de la pression atmosphérique. Comme la sensibilité varie selon les individus, certains n'éprouveront qu'une gêne passagère à respirer alors que d'autres ressentiront des symptômes tels que maux de tête, malaise général, fatigue, plus rarement enflure des mains, des pieds ou de la figure. Selon les experts, la sensibilité au mal d'altitude dépend plus de son bagage génétique que de son entraînement physique. Bref, ce qui est certain pour tous: à un effort soutenu répond un essoufflement plus rapide qu'à l'habitude. Ainsi entre 6000 et 8000pieds, l'augmentation relative de la difficulté à respirer peut atteindre facilement 20% alors que près du quart des sujets présentent des signes de non-adaptation et développent des symptômes bénins. Pour y remedier, on suggère de faire des pauses plus longues, de boire de bonne quantité d'eau en prévention ou tout simplement de descendre à une altitude moins élevée pour que les malaises disparaîssent

Quant à moi, aujourd'hui, sans être atteint du mal d'altitude, je présente des signes d'essoufflement plus rapide en raison de la présence inopportune d'un rhinovirus qui m'oblige à tousser à tout moment et à ménager les efforts.

Marcel a pris la relève aujourd'hui. il a sorti sa bécane et en préparation du voyage, il a fait une randonnée en ce dimanche 7 janvier. Photo à l'appui.

samedi 6 janvier 2007

De la randonnée à la chevauchée...

Je sais bien que je m'éloigne de la bicyclette avec la petite histoire que je vous raconte aujourd'hui, mais bon faire le chemin à cheval ou à vélo! Quelle différence, sinon la monture!

Toujours est-il que l'Ouest est fascinant par ses légendes et les exploits de ses premiers habitants; le Nouveau-Mexique n'y manque pas. Billy The Kid vécut une partie de sa vie à Silver City avec sa mère. Au décès de celle-ci, pourchassé parce qu'il avait blessé un homme, il descendit dans la vallée. Reconnu comme un des tireurs les plus rapides de l'Ouest,The Kid, surnommé ainsi à cause de sa petite taille , est alors engagé par le rancher John Tunstall qui tente de défendre son territoire contre un riche propriétaire sans scrupules qui veut s'accaparer tous les pâturages pour y mener son bétail. Les hommes de ce dernier assassinent Tunstall comme ils l'ont fait avec beaucoup d'autres petits fermiers. Billy The Kid jure alors de venger son ancien patron et de poursuivre sans merci chacun des assassins.. Chacun le sait, la guerre du bétail(comme on l'a appelé par la suite) fut assez importante pour que le président des USA intervienne personnellement pour régler le conflit et amnistier à un certain moment The Kid.
Ce supposé hors-la-loi, qui n'a jamais détroussé une diligence, dévalisé une banque ou attaqué un train, était adulé par les habitants du comté qui, souvent, l'hébergeaient et le cachaient; il aura abattu pas moins de 21 personnes (cowboys du clan adverse, chasseurs de prime, député-sheriff), se sera évadé trois fois de prison, sera blessé deux fois, échappera à plusieurs guet-apens ( dont une maison en flammes) et sera finalement descendu par son ex-ami et partenaire de poker, le shériff Pat Garrett, à Fort Summer, il avait...21 ans. Que d'ingrédients pour alimenter une légende!
Et que dire des circonstances nébuleuses qui entourent sa mort. Etait-ce bien lui qui fut tué de nuit, ce 14 juillet 1881, dans la pénombre? Pourquoi s'est-on empressé de mettre le cadavre dans un cercueil et de l'inhumer à l'aube, sans que personne ne puisse identifier le corps? Pourquoi le shériff Garrett, son ancien compagnon, n'a-t-il jamais touché la prime?
Il n'en fallait pas plus pour que le cinéma s'empare de cette histoire. Depuis 1930, 9 films tournés par de grands réalisateurs (King Vidor, Howard Hugues, Sam Peckpinpah, Arthur Penn) avec des acteurs comme ( Paul Newman, James Coburn, David Carradine ou Kiefer Sutherland, dans les rôles de Billy) relatent ses exploits.

Hors-la-loi! Bandit! Héros! Pourquoi parler du Kid? Parce que la route que nous suivons est jalonnée de lieux qui l'ont accueilli. On peut manger dans la prison de La Mesilla, prendre une pinte de bière ailleurs, etc...
Le souvenir de ce garçon, tireur d'élite, bon danseur aux manières élégantes, honnête homme fidèle en amitié mais sans pitié pour ses ennemis, selon les témoignages de l'époque, hante encore les plaines du Nouveau-Mexique.

vendredi 5 janvier 2007

Nouveau-Mexique...prise3

Des montagnes de Silver City, une longue descente mène au Rio Grande qui coule et forme Caballo Lake à 4200 pieds d'altitude. Le nom de Caballo Lake éveille l'histoire d'une petite ville qui borde ses rives et qui s'appelait Hot Springs. La tranquillité, les sources d'eaux thermales et l'air pur qu'on y respirait n'arrivaient pas à attirer les touristes. Des dizaines de ville en Arkansas et en Californie portaient le même nom, pas facile alors de faire connaître son coin. Comment se démarquer? Pourtant un certain jour de 1950, un événement allait bouleverser la toponymie de cette région . L'animateur d'un programme radiophonique national lança un concours un peu farfelu pour célébrer le 10e anniversaire. Y avait-il une ville aux USA qui oserait changer son nom pour porter celui de l'émission? Pour les citoyens de ce coin du Nouveau-Mexique, ce fut l'occasion rêvée de profiter d'une fenêtre publicitaire "coast to coast". Par referendum, 80% des 1500habitants de l'époque approuvèrent l'idée de participer au concours et ils furent..., les chanceux,... déclarés gagnants. D'un seul coup la célébrité... balayé de la carte Hot Springs, désormais "Thruth or Consequences" était né. Sous ce nouveau vocable, la ville compte présentement 8000habitants, a toujours ses sources chaudes et attire les touristes à cause de son...joli nom!!!!!!!! Que Mont-Saint-Hilaire s'appelle dorénavant "Tout le monde en parle"!!!!

Hier, 4 janvier par un 10C et sous le soleil, il a fallu rouler 40 km.

jeudi 4 janvier 2007

Nouvelles de San Diego...


Ça semble bien être la journée des photos, je vous avais promis celle de Melissa et Dennis de San Diego, ces deux cyclistes rencontrés par hasard au Québec. Les voici sur le traversier vers Levis. Ils avaient parcouru plus de 4000kilomètres en route vers St-Jean, Terre-Neuve. Ils seront à San Diego, le 17 mars pour nous accueillir dans ce qu'ils qualifient de "America's finest city". Dennis se faisait un petit peu de souci pour notre préparation physique parce que les routes enneigées de notre coin de pays, ne permettaient pas un entraînement toute l'année, disait-il. Moi aussi d'ailleurs, mais pour la première fois de mon histoire, cet hiver est exceptionnel puisque sans neige et l'entraînement peut se poursuivre. See you soon Melissa and Dennis.

un certain 3 janvier...




Les 3 janvier se suivent mais ne se ressemblent pas...2006 et 2007




mercredi 3 janvier 2007

Nouveau-Mexique...prise 2

Je relatais, fin décembre, que les plus hauts sommets à traverser se dressaient au Nouveau-Mexique. D'ailleurs, tout le territoire de cet État s'élève au-dessus du niveau de la mer, le plus bas point se situant à 2800pieds d'altitude. La ville de Silver City ( 11,000 habitants) ou nous ferons une halte trône à 6000pi. et doit son nom à d'importants gisements de cuivre et d'argent que l'on extrait encore de l'immense mine à ciel ouvert, Santa Rita, déjà connue à l'époque de la conquête espagnole. On y comptait alors plus de 600habitants.
Un peu plus à l'est se trouve l'anachronique municipalité de Kingston (élévation6244pi) avec une population de 32 personnes. Pourtant en 1880, la petite ville comptait plus de 7000 résidents. Un véritable boum, on y trouvait 1 banque, 22 saloons, 14 épiceries, 3 quotidiens, une brasserie, plusieurs salles de jeu et une église.
La région recèle d'autres trésors, cette fois, archéologiques, c'est ainsi que de Siver City, on peut accéder au parc national Gila Cliff Dwelling ou l'on retrouve plusieurs cavernes: résidences creusées et aménagées à même le roc par les membres d'une tribu (les Mogollons) qui y vivaient au 12e siècle. La route pour s'y rendre croise deux fois le Continental Divide et le cycliste en mal d'émotion peut alors se payer quelques idylliques montées et descentes à l'emporte pièce qui lui permettront de découvrir des paysages spectaculaires et des falaises abruptes sans garde-fou à une altitude de 8000pi. Ouf... une étape pour espérer la vallée du Rio Grande , en contrebas.

mardi 2 janvier 2007

Le hasard...

Le hasard, comme tout le monde le sait, fait souvent bien les choses, l'année 2006 n'y échappe pas. Ainsi faut-il se rappeler la rencontre inattendue de l'un d'entre nous (Denis ) avec deux cyclistes près d'un traversier dans le Bas Saint-Laurent au mois d'août dernier. Affable Denis engage la conversation et...coïncidence...hasard...suivi de stupéfaction! Les deux cyclistes (photo à venir)demeurent à San Diego et raison de leur présence ici, ils traversent actuellement le Canada à vélo. Ils nous offrent alors leur aide, si nécessaire, pour notre randonnée dans la région de San Diego. Melissa and Dennis, happy new year.

lundi 1 janvier 2007

bonne année

JOIE
BONHEUR
SANTÉ À TOUTES ET À TOUS

et du bon temps à vélo pour Denis, Jean-Marc et Marcel.




Bonne Année